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 Hibari Kyoya ~

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2 participants
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Hibari Kyoya

Hibari Kyoya


Sexe : Masculin
Messages : 228
Date d'inscription : 08/05/2009
Age : 32

Données du Personnage
TYPE DE FLAMME: Nuage
FAMILLE: Vongola

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MessageSujet: Hibari Kyoya ~   Hibari Kyoya ~ EmptyVen 8 Mai - 23:26

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    IDENTITÉ

    NOM & PRÉNOM : Kyoya Hibari. ( 雲雀恭弥 )
    ÂGE : 15 ans.
    FAMILLE : Aux dernières nouvelles, il n'en a pas.
    LOCALISATION : Namimori, toujours Namimori.


    Hibari Kyoya ~ 94745243 Hibari Kyoya ~ 51959244 Hibari Kyoya ~ Mb27

    DONNÉES & COMPÉTENCES

    FAMILLE : Vongola.
    RANG DANS LA FAMILLE : Gardien des Nuages.
    ARMES : Deux tonfas en acier, arme classée en 6ème catégorie, celle des armes blanches.

    TYPE DE COMBAT :

    Hibari ne fait jamais dans les complications. Il se bat toujours au corps à corps, se servant de ses tonfas en acier qui sont des armes redoutables à partir du moment où ils sont entrés en sa possession. Ses tonfas dissimulent aussi des pics et un grappin dont ils se sert bien moins souvent. Malgré un style de combat plutôt banal, c'est un combattant remarquable qui sème la terreur sur son chemin. En effet, comme je l'ai dit, sa spécialité est le corps à corps, et grâce à ses arts martiaux, il est généralement gagnant au combat rapproché (c'est de cette façon qu'il s'impose, bref je ne vais pas rentrer dans les détails du sujet... v_v). Muni de très bons réflexes et d'un instinct meurtrier, Hibari se voit être le plus puissant des Vongola de par son style de combat qui, malgré le fait qu'il soit plutôt simple, fait de lui une machine à tuer sans jamais que ses ennemis ne lui donnent de fil à retordre (ou presque jamais :p).

    COMPÉTENCES : X



    DEscriptION

    CARACTÈRE :
Hibari Kyoya ~ Bewaref
    Lorsqu'on évoque le nom d'Hibari, la première chose qui nous vient à l'esprit est une image de terreur. Il a effectivement toutes les caractéristiques psychologiques requises pour être une véritable terreur à lui tout seul, et il en est parfaitement conscient, c'est pourquoi il en use et abuse. À vrai dire, ce jeune homme est du genre plutôt difficile à cerner, il est compliqué de comprendre sa façon de penser, ainsi que son sens des valeurs qui est largement au dessus de l'échelle humaine, à un degré inimaginable. Il faut déjà savoir qu'il a un ego surdimensionné. Le sens de l'honneur est une valeur fondamentale au Japon, certes, mais lui dépasse de loin tout ce que l'on peut imaginer. Sans oublier sa perpétuelle mauvaise humeur totalement infondée...
    Que dire... il est assez spécial, oui. Il a tendance à faire preuve d'une méchanceté sans pareil à l'égard des autres, mais il trouve que ce caractère acerbe est tout à fait normal. Pour faire simple, la quasi totalité des personnes autres que lui-même ne sont à ses yeux que de simples insectes répugnants. Les personnes niaises, stupides, ou encore ceux qui pensent quelque chose de contraire à ses idées et principes (autrement dit, beaucoup de monde) ne sont que des moins que rien. Ce genre de personne, il les laisse tranquille à partir du moment où elles ne viennent pas le déranger. Compte tenu du fait que énormément de choses le dérange, il est très difficile de rester à minimum dix mètres d'Hibari sans subir son courroux. Évidemment, les personnes insipides n'ont pas leur place dans ce monde... donc à la moindre petite broutille qui l'irrite, il prend un malin plaisir à battre à mort le ou les protagonistes. C'est dire s'il profite de sa position et de son influence pour tabasser tout le monde... ainsi, on entend souvent de sa bouche les mots suivants « Je vais te mordre à mort ». Il trouve toujours un moyen de s'en prendre aux gens, même s'ils n'en valent pas la peine. Tout cela ne lui sert qu'à devenir toujours plus influent et à s'imposer de façon à ce que personne ne songe jamais à lui manquer de respect.
    Hibari n'aime que deux choses. Se battre et tuer. Au fond, tout ce qui le caractérise est en rapport direct ou pas avec ça. Mais s'en prendre aux gens sans défenses n'est qu'un passe temps pour lui. Le seul moment où il peut sentir l'adrénaline émerger, c'est lors des combats contre des adversaires de taille, ce qui est plutôt rare... car il n'est pas facile de rivaliser avec lui dans la mesure où il ne vit que pour se battre. Mais quand il trouve l'adversaire de sa convenance, il ne le lâche pas et fait tout pour avoir une occasion de se battre contre lui et le 'mordre à mort', comme il a l'habitude de le faire. Il est doté d'un instinct meurtrier dont lui seul a le secret et que certainement personne ne peut égaler. La plupart du temps, il tue pour le plaisir, en effet. Mais il y a malgré tout des exceptions. D'ailleurs, je me suis trompé en disant qu'il n'aimait que deux choses : il en aime en réalité trois, ni plus ni moins. Il voue un amour profond à Namimori, sa ville natale qui est comme la prunelle de ses yeux. C'est pour faire régner l'ordre et la discipline qu'il est à la tête du comité disciplinaire, car il ne peut pas permettre que l'on trouble l'ordre public dans le collège de sa précieuse ville (d'ailleurs, il contrôle presque toute la ville à lui tout seul...). Autre détail : il aime tellement Namimori qu'il en est arrivé à avoir son hymne comme sonnerie de portable. Namimori représente tout pour lui. Lorsqu'on abîme quelque chose ou que l'on trouble l'ordre de la ville, le chien de garde montre les crocs.
    Abhorrant avant tout les attroupements de personne par dessus le reste, Hibari est très solitaire. Cela joue bien sûr en la faveur de son caractère déplaisant. Il déteste la compagnie et n'hésite jamais à le faire savoir, de façon violente le plus souvent. En effet, on remarque qu'il est particulièrement violent avec les gens, quels qu'ils soient. Pourtant il n'a rien de quelqu'un d'agressif, il garde toujours son calme et son sang-froid en toute situation. Ce n'est en aucun cas une preuve d'agressivité qui le rend si persuasif. J'ajoute que ce talent pour la persuasion est avant tout dû à son autorité de fer. En plus d'être violent, il est très autoritaire et il n'inspire pas le respect ; il l'impose ! C'est assez paradoxal de se dire que la discipline passe avant tout mais que ça ne l'empêche pas d'être un cas social qui déteste tout le monde, qui ne voit aucun inconvénient à abuser de son autorité et taper sur les gens même si la raison n'est pas valable. Pourquoi chercher ? La mafia, vous l'avez là, juste sous vos yeux. Hibari la représente à lui tout seul, et il est certainement le meilleur exemple du manga.


    PHYSIQUE :

    Sobre et dénuée de toute originalité, l'apparence d'Hibari a le bénéfice de vous glacer le sang du premier regard, peu importe sur quoi il est porté. Il est particulièrement bien sculpté, robuste. En effet, Mère Nature a été généreuse envers lui. Au lieu de lui donner la beauté intérieure, elle lui a donné la beauté extérieure en compensation. Et non pas seulement la beauté, bien plus. Hibari possède un charisme naturel et une classe légendaire. Cette aura qui se dégage de sa personne lui donne une élégance sans pareil, cette si grande classe qui s'en émane de façon permanente. Chacun de ses gestes, de ses mouvements, sont une pièce du puzzle qui représente son immense attrait. D'une taille de un mètre et soixante neuf centimètres et de cinquante huit kilos, on pourrait penser qu'il fait plus que son âge à cause de ses traits délicats et de la silhouette raffinée d'une personne adulte dont il est doté.
    La finesse, c'est ce qui définit le plus son physique. Imposant mais adroit, malgré son côté violent sans précédents, il est d'aspect doux et serein. Ses épaules sont plutôt angulaires, ce qui est caractéristique de la gent masculine et les formes de son buste sont déjà parfaitement dessinées alors qu'il n'est âgé que de quinze années à peine. Son cou est long et fin, et chaque partie de son corps est déjà plus raffinée que n'importe qui. Il a de longs membres bien faits, ses mains grêles sont d'une légèreté aérienne. Il n'est pas dépourvu de muscles, bien que cela ne soit pas la première chose que l'on remarque sur lui. En effet, on constate qu'il est bien plus délicat avec les objets ou les animaux qu'avec les humains. Si on ne tient pas compte de son comportement ardemment violent, c'est une douce aura calme et assurée qui s'exhale de lui. En présence d'autres personnes, on sent les pulsions meurtrières battre. En somme, pour apprécier le contact d'Hibari, le seul moyen possible est d'être bestial ou être un élément du mobilier. Lorsqu'on le croise, on s'en aperçoit : cette impression qu'il fait aux autres ne laisse jamais indifférent. On ne va pas aller jusqu'à dire que les plantes se fanent et que la terre se dessèche sur son passage, mais il est suivit d'un vent glacial qui fait reculer les gens qu'il croise ; on a l'exemple parfait à Namimori où tout le monde préfère se tasser pour le laisser passer. Un seul contact physique avec lui glacerait littéralement le sang de la personne, la recouvrant de givre jusqu'à ce qu'elle se brise en mille morceaux. Il donne la sensation d'être insaisissable, comme si le châtiment divin devait s'abattre sur celui qui oserait trop s'en approcher.
    La chevelure du jeune cabalistique est d'un noir corbeau qui lui sied à merveille. Fins et courts, ses cheveux ont cependant rarement eut l'occasion de passer entre les dents d'un peigne. En effet, Hibari n'est pas très penché niveau esthétique. Ses cheveux retombent maladroitement sur son visage pâle, ce que l'on pourrait comparer à la propagation des ténèbres sur la lumière. Ils voilent ses joues, sa nuque et même plus bas que son front, cachant la jointure de ce dernier et de son nez. Ils cachent aussi une bonne partie de ses oreilles, et quelques mèches lui tombent devant les yeux, ce qui n'a pourtant pas l'air de le déranger. Parlons-en, de ses yeux ; leur couleur est un mélange du bleu et du gris, mais ils sont rutilants comme du métal fondu, flamboyants comme la terrible flamme de dernière volonté qui réside en lui. Ses yeux sont surmontés de sourcils longs et fins, froncés en permanence, son éternelle mauvaise humeur pour cause. Les traits du bas de son visage sont infiniment fins, son nez est droit et légèrement retroussé, son menton est fin et délicat comme tout le reste... et quant à sa bouche jamais souriante, on pourrait tenter de la regarder sous tous ses angles, elle nous apparaitrait toujours de la même manière. Il est absolument impossible de lui décrocher le moindre sourire, à moins d'être le genre de personne sur lequel il aime taper.
    Il n'est pas très difficile côté vestimentaire. Il porte bien évidemment la tenue fournie par le collège de Namimori, adroitement cousue pour être à sa taille. Hors du collège, il se contente d'une chemise blanche légèrement fripée et un pantalon ni trop large ni trop moulant, qui épouse à la perfection la partie inférieure de son corps élancé. Il porte toujours une veste noire dont il laisse voler les manches ; sur l'une d'elle se trouve accrochée d'une épingle à nourrice la bandoulière officielle du comité disciplinaire dont il est le chef.


Dernière édition par Hibari Kyoya le Mer 17 Juin - 13:48, édité 27 fois
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Hibari Kyoya

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MessageSujet: Re: Hibari Kyoya ~   Hibari Kyoya ~ EmptyVen 8 Mai - 23:27

    HISTOIRE
    Hibari Kyoya ~ 81470 Hibari Kyoya ~ 047s Hibari Kyoya ~ 438365
    C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent.
    Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal.

    « Peur... c'est un mot qui n'existe pas. Ou plutôt, pas encore. L'enfant qui naît n'a pas encore la notion de la peur. La véritable Peur avec un grand P. Il ne peut s'empêcher de se croire éternel, c'est pourquoi la peur n'est pour lui qu'une chimère. Quelle merveille de ne pas connaître la peur ; et pourtant, elle guette chaque être qui peuple ce monde. Au fond, seule une poignée de personnes l'ont connue. La peur, qu'est-ce que c'est réellement ? Je ne sais pas. Mon nom est Hibari Kyoya. Je suis né le jour des enfants de la Golden Week au Japon, plus exactement un 5 mai. C'est tout, je n'ai rien à ajouter sur mon identité. Je suis vivant, je ne sais pas pourquoi, je ne connais pas non plus la cause de mon existence, mais au final : peu importe. Je ne veux pas le savoir. Pour moi, la peur est une chose qui ne se décrit pas. Elle est immatérielle, ce n'est rien de plus qu'une sensation qui parcourt le corps d'une personne dans une situation effrayante. Mais qu'est-ce qu'une sensation, alors ? Je ne connais aucune définition suffisamment claire pour décrire tous ces mots que l'on utilise, et pour que je comprenne enfin ce qui me trotte dans la tête sans arrêt. En fait, je ne veux pas comprendre, cela m'est royalement égal ; mais cette question me hante. Elle me hante comme l'image de la Mort. Je ne sais pas à quoi elle ressemble. Peut-être une femme, peut-être un homme, peut-être vieille, peut-être éternellement jeune. Qui sait ? Je l'imagine juste avec cette ombre et cette faux qui sont très symboliques dans le commun des mortels. Qu'elle existe ou non, je m'en contrefiche. Si elle me trouve un jour, alors tant pis. Je sais que si je vois la Mort en face, je n'aurai pas peur. La peur n'est pas une fantaisie, mais rares sont ceux qui connaissent la Vraie Peur. Nous avons peur de l'inconnu, de ce qui est étrange, anormal. Comment peut-on avoir peur d'une chose à laquelle on s'attend ? Peut-être que je réfléchis trop sur la question...
    Je suis né comme tous les enfants dans ce monde. Non, je ne suis pas une aberration, je suis humain et je respire le même air que tous les herbivores qui m'entourent. Malgré ça, depuis toujours, les autres me dégoûtent. La constitution-même de l'Homme me répugne. Je fais partie de la race humaine, mais je ne la supporte pas. Il m'est plutôt difficile de me rentrer dans la tête que sans cette fine couche de peau blanche, je ne suis qu'une chose difforme créée à partir de matière cellulaire. Sans parler de ce liquide rouge étrange qui circule dans mes veines ; pour moi, il n'a pas de raison d'être là. Les autres en ont aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais le sang m'attire. Peut-être est-ce à cause de cet arôme mêlant l'odeur du sel et du fer... je ne sais pas. J'ai un mal terrible à comprendre le monde et le pourquoi du comment de ce dernier. Je sais juste que je suis l'obscur. Je suis le mal, l'impure. L'homme est né pour rechercher le Paradis, moi je ne le rechercherai pas ; je suis destiné à l'Enfer. Mais je n'ai pas peur. Je sais que j'irai là-bas, et que l'on me rendra toute la souffrance que j'aurai pu infliger durant mon existence, mais je n'ai qu'une chose à dire... peu importe.
    Mon enfance ? Je l'ai passée dans le noir et dans le silence. Je croyais avoir perdu deux de mes cinq sens, l'ouïe et la vue. Aucun être humain ne peut supporter de vivre dans de telles conditions, et je ne fis pas office d'exception. Enfermé entre quatre murs, sans lumière qui parvienne à mes yeux et sans son qui parvienne à mes tympans... un vide total. Mon esprit était plongé dans les ténèbres et je ne pensais plus à rien. Tout ce temps que j'ai passé enfermé dans cette pièce sombre et froide... je ne sais pas quand cela a commencé, ni combien de temps cela a duré. J'avais perdu la notion du temps. Je n'osais même plus bouger le petit doigt. La personne qui m'a enfermé dans cette pièce vide, il m'est impossible de me souvenir de son visage. Je n'ai de toute façon pas envie de m'en souvenir. À vrai dire, je n'avais aucune haine envers cet homme qui n'était autre que mon père. Je me fichais ouvertement de son existence. Mais j'étais en colère. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais enfermé dans cette salle. Peut-être parce que le seul fait que je vive était une atteinte à la dignité humaine ? Qui sait. Quoiqu'il en soit, pour moi, ça ne change absolument rien. J'étais mal nourri, malade, j'avais l'impression de ne pas avoir ma place dans ce monde. Je ne l'avais vraisemblablement pas. Je n'aurais pas dû naître, mon existence-même est une abomination. Je ne comprenais pas pourquoi, mais je ne cherchais pas à comprendre. Durant mon enfance, ce n'est pas de mon plein gré que j'ai dû vivre dans la solitude, je n'avais pas le choix. J'étais obligé de passer mes journées enfermé dans ma prison glaciale, et c'est de cette façon que mon cœur s'est refroidi. Dès ma naissance, je n'étais déjà pas normal, mais le fait que je n'ai pas reçu d'éducation de la part de mes parents n'a fait qu'aggraver mon cas. En effet, au bout de deux ans à être traité de la sorte, je n'ai plus accepté de me laisser marcher sur les pieds ; sans m'arrêter, je cognais dans les murs de la pièce froide qui me servait d'habitat fixe. Je ne voyais rien, mais je sentais la douleur me ronger, ainsi que l'odeur alléchante de mon sang qui coulait au sol au compte goutte. Ainsi, je me sentais vivant. Vivre dans ce tout petit espace sans lumière m'avait rendu plus robuste, plus fort dans ma tête. C'est à partir de là que j'avais ma réponse concernant la véritable peur. Les cinq années de ma vie que j'ai passé dans cette cave furent effroyables. Jamais je n'aurais pensé connaître un jour la peur en elle-même. La souffrance, l'impatience, la faim, tout cela mêlé au fait que je ne savais pas où j'étais ni pourquoi j'étais là... cela m'a fait peur. Terriblement peur. J'aurais dû mourir, mais je ne suis pas mort. La raison pour laquelle je suis froid et distant est certainement que je n'ai jamais reçu d'amour. Il paraît que l'on ne peut pas vivre sans ça, mais moi je n'en suis pas tout à fait convaincu. Si c'était vrai, je serais déjà mort depuis longtemps. Un solitaire est fait pour ne pas recevoir d'amour. Et je ne connaissais pas, de toute façon, l'intérêt de ce sentiment si fort que les gens recherchent à tout prix. C'est ainsi que ma vie a démarré. Mon père disparut un jour, sans laisser de trace. Je ne l'ai su qu'après m'être rendu compte que la porte de la cave n'était pas fermée à clé. M'avait-il ouvert la porte pour me rendre ce qu'il m'a volé ? Peut-être. Je ne sais pas, je n'ai pas cherché à savoir. Si c'était de la pitié, mon ego avait prit un sacré coup. Mais tant pis, l'heure de ma mort n'était pas pour aujourd'hui et je ne comptais pas continuer de moisir dans cette cave.
    Je redécouvris l'ouïe et la vue, ce que je croyais avoir perdu pour l'éternité. La première chose que j'entendis fut le chant d'une alouette. Ce son si agréable m'apaisa. J'étais couvert de mon sang, mes vêtements étaient déchirés et les puissants rayons du soleil brûlaient mes cheveux et ma peau criblée de blessures... malgré tout cela, je me sentais incroyablement bien. La douce sensation qui me parcourait m'était totalement inconnue et j'avais l'impression de découvrir un nouveau monde. Un vaste monde qui était le strict opposé de celui dans lequel j'ai vécu pendant des années. Le nom de cet endroit... il restera gravé dans mon cœur pour l'éternité. C'était la ville de Namimori. Pour moi, elle représente tout. Ce jour-là, je me suis promis de la protéger quoiqu'il arrive. Je n'avais pas de raison de vivre, mais je l'ai enfin trouvée. Vivre pour protéger cette ville que je portais sur mon cœur, telle était la raison de mon existence. »
    Pour être ambitieux, il faut haïr ceux qui se mettent en travers de notre chemin.
    Gil Bluteau, Meurent les Alouettes.

    « Ainsi fut mon enfance. Une véritable horreur, quelque chose que personne ne voudrait connaître... mais une fois que cela fut passé, ça ne me faisait ni chaud ni froid d'y repenser, comme si vivre dans ces conditions avait été d'une grande banalité. De toute façon, plus rien n'était en mesure de m'atteindre, moi qui avais déjà une expérience grandiose en matière de souffrance. Mais la souffrance qui pourrait m'être infligée à présent était quasiment inexistante. En général, ce n'était pas moi qui souffrais, c'était ceux qui s'approchaient trop de moi. Éternelle détestation de mon entourage... mais même après tout ce temps, je n'aimais toujours pas la compagnie humaine et ça n'allait pas changer avant des siècles certainement. Tout cela pour dire que jamais personne ne pourrait s'entendre avec moi. Je n'aimais que ma ville, mon foyer, que je chérissais par-dessus tout. Bien que je sois associable sur toute la ligne, on me remarqua très rapidement. En effet, l'hôpital eut énormément de blessés à soigner et les chiffres ne faisaient qu'augmenter. À chaque fois qu'un nouveau blessé arrivait : il était coupable d'une dégradation quelconque. Comment se faisait-il que quelqu'un s'amuse à tabasser tous ceux qui osent faire quelque chose qui soit... hors règlementaire ? C'est de cette façon que je me fis connaître et respecter pour ainsi dire. Offusqué que l'on trouble l'ordre de la ville, je n'hésitais jamais à semer la terreur sur mon chemin en usant et abusant de violence gratuite pour dérouiller les grandes gueules de Namimori. Personne n'osa jamais s'opposer à moi, ainsi le nombre de blessés à l'hôpital diminua. Les gens préféraient se tenir à carreaux. Malgré tout, il y aura encore et toujours des herbivores dans cette ville que je me devrai de mordre à mort... j'ai l'image de quelqu'un de droit, mais au final, je ne le suis pas du tout. La diplomatie est pour moi, le moyen le plus stupide de régler les problèmes. Et ça, les habitants de Namimori l'ont vite compris.
    Le jour fatidique arriva. Lequel ? Celui de ma scolarisation au collège de Namimori. C'est à partir de là que ma véritable histoire commence. Je dirai que je n'ai pas eut une scolarisation tout à fait normale, à vrai dire on peut difficilement dire que j'étais un élève. Je l'étais en théorie, mais je ne me suis pas contenté de faire comme tout le monde comme un brave garçon bien docile. Non, rechignais à l'idée d'être au même niveau que ces herbivores. Nous n'avions pas les mêmes valeurs, et je comptais bien le leur faire comprendre. Très rapidement, je suis devenu le monstre du placard à balais, pour ensuite grimper les échelons jusqu'à devenir le Diable en personne qui régnait par la terreur sur tout le collège, alors que cela ne faisait même pas encore un an que j'y étais. Même les plus âgés que moi se repliaient en me voyant, et j'étais plutôt satisfait du travail. Concernant les cours, je ne saurai dire combien j'en ai séché... mais je n'ai jamais eut besoin d'y assister pour m'en sortir. Même le principal n'osa jamais me contrarier, alors que je n'étais qu'à la modeste place d'élève de première année... mais c'était parfait. Je voulais être craint et respecté, peu importe le procédé employé, et j'étais déjà allé trop loin dans mon dessein. Je passais la majorité de mon temps au collège, perché sur son toit, et j'allais jusqu'à y passer mes nuits. La brise agréable de Namimori plongée dans la froideur de la nuit me berçait. Je n'avais nulle part où aller, alors j'aimais autant rester dans mon antre en permanence. Pour moi, tout allait pour le mieux. Pour les autres, c'était le contraire. Je n'aimais personne et personne ne m'aimait, cela me convenait. De toute façon, la notion d'amour n'existe pas dans mon lexique. Les années passaient tranquillement et j'obtins le titre de Président du Comité Disciplinaire du collège de Namimori, ce qui ne me déplaisait pas. Mon seul nom faisait trembler les honnêtes gens, et il n'y en avait pas un seul qui osait me regarder de haut... tout le monde me laissait agir à ma guise, et la plupart du temps, ceux qui se mettaient en travers de mon chemin terminaient sur un brancard. Je pris goût à des activités sordides qui visaient à me permettre de tabasser le premier qui me tombait sous la main, comme par exemple mon jeu qui consistait à ne pas me réveiller sous peine de se faire mordre à mort. Même l'élément déclencheur du basculement de ma vie en fut une des nombreuses victimes... son nom était Sawada Tsunayoshi, plus communément appelé « Tsunaze » pour son talent à être un véritable boulet par excellence. En effet... ce jeune garçon qui n'était, au départ, qu'un insecte à écraser, se révéla en fait être quelqu'un d'assez particulier. En fait, ce n'était pas exactement lui qui m'intéressait, mais plutôt cet étrange bébé dénommé Reborn qui l'accompagnait. Qui était-il précisément ? Je ne savais pas et je ne voulais pas le savoir. Je sentais qu'il était fort, et mon seul objectif dans cette histoire était de me battre contre lui. La recherche de gens puissants à massacrer... c'était devenu mon moteur.
    Ce bébé ne me laissa pas me battre contre lui, il fut à chaque fois en mesure de trouver un moyen de m'échapper. Mais peu importe. Je savais que j'arriverai bien à le coincer un jour. En parlant de personne puissante... mon précieux collège fut plongé dans la terreur le jour où l'un de mes abrutis de subordonnés se fit agresser en pleine nuit par quelqu'un qui semblait en vouloir au comité disciplinaire. Les agressions se succédèrent, et l'assaillant commençait à s'en prendre aussi aux élèves. C'était inadmissible. Je ne cherchai pas à comprendre et directement je partis à la recherche de cet emmerdeur pour le corriger comme il le fallait. Rokudo Mukuro... son nom sonne encore comme le glas de la défaite à mon oreille... d'entrée de jeu, je me suis retrouvé à genoux, asservi... je déteste les fleurs de cerisier. Mais je n'aurais jamais imaginé que je pourrais un jour les détester à ce point. Une simple piqûre de moustique avait suffit à me rendre totalement inoffensif face à Mukuro. Plus de force, plus de volonté... ces fleurs de cerisier n'étaient que des illusions, mais elles m'ont entravé et je ne l'ai pas supporté. Il ne s'agit pas du fait que je sois un mauvais perdant ...

    ... Non, je suis un gagnant.

    Je l'ai décidé, il ne s'agissait pas d'une défaite. Peu importe dans combien de temps ce sera, peu importe la manière dont je le ferai, je le mordrai à mort. À partir de là, c'était officiel... je détestais catégoriquement les illusionnistes, tous autant qu'ils sont. »


Dernière édition par Hibari Kyoya le Mar 2 Juin - 20:21, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Hibari Kyoya ~   Hibari Kyoya ~ EmptyLun 1 Juin - 19:01

Histoire → Suite :

    « Une fois que je fus hors-jeu, je terminai au fond d'un escalier, derrière un mur qui bloquait ma seule issue. J'étais en rogne, mais je me contenais. Être prisonnier de celui que j'étais supposé remettre à sa place était déjà pour moi l'une des pires insultes... mais me faire sauver par quelqu'un que je méprise, je ne trouve pas les mots pour le décrire. Durant mon mini-séjour, j'ai su domestiquer un canari qui avait une voix magnifique, une voix destinée obligatoirement à chanter l'hymne de Namimori. C'est de cette façon que Gokudera Hayato, complice de Sawada, découvrit où je me trouvais. Un coup de dynamite suffit à détruire le mur et me faire réapparaitre avec mon nouveau compagnon, plus énervé que jamais. Je n'aime pas dire ça, mais ce coup-ci, j'avais une dette envers cette racaille de Gokudera ; il avait avec lui l'antidote permettant de supprimer les effets du Sakura kura dont j'étais infecté. Bien que je n'ai plus rien à craindre de ses illusions, j'étais blessé et donc affaibli et incapable de rendre la monnaie de sa pièce à Mukuro. Ce qui me mit le plus en rogne, ce fut que celui qui s'en occupa... c'était Sawada. Humiliation ultime. Cette histoire me restera en travers de la gorge encore longtemps, et même dix ans plus tard, je n'oublierai pas la raison pour laquelle j'ai accepté de rejoindre les Vongola.
    Cette histoire d'anneau... je n'y ai rien compris et je n'ai pas cherché à comprendre. Honnêtement, je m'en fichais bien haut et bien fort, mais qui dit tournoi, dit combat... si cela pouvait me permettre de me battre contre des adversaires de taille, je n'étais pas contre... seulement, le fait que l'on m'intègre directement dans ce genre de connerie sans même m'en donner la raison, ça passe très mal. Je ne savais pas pourquoi cet anneau des nuages m'était parvenu, et je l'appris lorsqu'un certain Dino Cavallone me rendit visite dans mon antre. Ce type était de mèche avec Sawada, puisqu'il n'était venu que pour me demander, ou plutôt m'ordonner gentiment de rejoindre cet abruti notoire qu'était le futur dixième parrain des Vongola. Rien que d'imaginer cette nouille comme mon supérieur m'était insupportable, mais Dino finit par en venir au point principal qui me fit changer d'avis en un clin d'œil. Rokudo Mukuro rejoignait les Vongola ? Ni une, ni deux, une flamme de haine se mit à brûler en moi, et de cette façon, j'acceptai de me faire entraîner par Dino, mais une condition s'imposait : Je me rangerais du côté de Sawada... uniquement si je perdais. Il s'agissait plus d'un défi que d'un entraînement, désolé, mais je préférais le sentir comme je le voulais. Le temps que je passais sur le toit du collège de Namimori à tenter par tous les moyens de massacrer littéralement Dino, je ne le calculais plus, ça n'avait pour moi plus d'importance. Il parvenait à chaque fois à me bloquer, à stopper mes coups de justesse... nous tournions en rond, l'entraînement s'éternisait, c'est pourquoi mon niveau de violence s'accentuait à chaque fois, mon instinct de tueur prenait le dessus, et mon seul objectif était de devenir plus fort afin de rendre la monnaie de sa pièce à Mukuro. Le duel des nuages ? Tch... quelle importance... je me fichais complètement de ce Gola Mosca, ce n'était qu'une simple perte de temps. Mon tour arriva rapidement, je fus le dernier gardien à combattre, et la victoire dépendait entièrement de ma performance. Eh bien, la victoire, je l'obtins haut la main, en trois coups de tonfas, mon adversaire n'était déjà plus qu'un vieux tas de ferraille inutilisable. L'anneau, je n'en avais rien à faire, je le donnai à la fille étrange aux cheveux roses dont je ne connaissais même pas l'identité, et dont je me fichais ouvertement par ailleurs. Mais je n'en avais pas terminé, il fallait encore que j'écrase le chef de cette bande de macaques, le type sur le fauteuil. Le seul fait que mon très cher collège ait servi de terrain pour toutes ces conneries m'énervait à un degré inimaginable, et la seul présence de ce mec dénommé Xanxus m'irritait. Je me voyais donc dans l'obligation de lui démolir la tête car telle était la sentence pour avoir osé profaner mon antre. Réellement, je ne savais même pas qui étaient ces types ni ce qu'ils voulaient au juste, mais pour tout dire... cela m'était égal. Je ne m'y attendais pas, mais Xanxus parvint rapidement à prendre le dessus sur moi, Gola Mosca se détraqua complètement, ce fut un véritable bordel jusqu'à ce que l'on découvre qu'à l'intérieur de cette machine se trouvait le neuvième parrain des Vongola. Ainsi, il y eut un petit changement de programme : un duel du Ciel fut annoncé pour enfin en terminer avec cette histoire, et dans le but de décider qui de Sawada et Xanxus deviendrait le dixième parrain. Je n'avais pas besoin d'intervenir, les forces en présence étaient bien trop inférieures à moi pour que ça en vaille la peine. Mais je fus obligé de participer le soir suivant, car les Cervellos avaient lancé une convocation contrainte à tous les gardiens qui étaient toujours en vie. J'étais blasé de revoir toutes ces tronches de dépravés, j'avais envie de tous les mordre à mort sans me retenir et en finir rapidement avec tout ça... mais ce n'était pas possible. C'était à Sawada de finir le travail, et de toute façon, Xanxus ne m'intéressait plus. Ce type qui se prenait pour un prince avec sa couronne en plastique n'était qu'un insecte, lui aussi. À cause du poison qui nous avait été injecté à tous, nous devions nous entraider, ce qui m'était invivable, mais il le fallait bien. Le reste, ce qu'il s'est passé ensuite, je m'en fiche. Je dirai juste pour conclure que Sawada est sortit vainqueur de ce duel après avoir massacré mon précieux collège, et moi, j'étais dans une colère noire. »
    Les hommes grandissent et s'entretuent pour savoir qui est le plus grand.
    Stanislaw Jerzy Lec, Nouvelles pensées échevelées.

    Hibari Kyoya ~ 965048 Hibari Kyoya ~ Khr004 Hibari Kyoya ~ 9625109

    « Ma vie continua comme elle avait commencé, mais avec un petit plus : l'Anneau Vongola des Nuages à mon doigt. Je faisais officiellement partie de la famille de Sawada Tsunayoshi, dixième parrain des Vongola. Mais je préférais garder mon indépendance, car je ne les ai pas rejoins pour une charmante croisière de plaisance. Non, ce ne sont pas mes camarades, juste un moyen de prendre ma revanche sur Mukuro. Les années passaient, la base Vongola fut bâtie dans les sous-terrains de Namimori. Quant à moi... je restais à l'écart, loin des autres, dans une base reliée qui s'appelait la base de la Fondation. J'étais seul, avec Hibird, et cela me convenait très bien. J'avais la paix, et je ne demandais rien de plus. Mais un jour, après des années de tranquillité, un nouvel ennemi se présenta à nous... un ennemi qui ne semblait pas être comme les précédents, et qui s'annonçait être un véritable danger public. Il répondait au nom de Byakuran. Ce qu'il désirait ? Les anneaux Vongola pardi. Mais Sawada n'était vraisemblablement pas de cet avis. En effet, aucune négociation n'était possible, il n'y avait donc qu'une seule issue... détruire les anneaux. C'est ce qui arriva. Le Jûdaime s'en débarrassa, pensant que de cette façon, tout finirait par s'arranger... mais non, la situation ne fit qu'empirer. À présent que nous n'avions plus les anneaux, nos forces étaient réduites par rapport à celles des Millefiore, étant donné que ces derniers possédaient les anneaux marins. Enfin, je veux dire... leurs forces. Je ne veux pas m'inclure dedans, ce n'est pas comme si j'étais l'allié de ces imbéciles heureux. Je me contentais de donner du fil à retordre aux troupes ennemies ; je les massacrais par paquets de dix, et je devins rapidement une vraie célébrité chez les Millefiore. On m'appelait « l'Homme le plus fort des Vongola », je ne sais pas vraiment pourquoi... je n'avais pas besoin de ce genre de réputation pour me sentir puissant, mais passons... dès qu'un ennemi pénétrait sur mon territoire, je le tabassais, je le mordais à mort, et jamais je ne laissais partir qui que ce soit. Non, je ne les chassais pas de Namimori, je les tuais tous sans distinction. C'était plus simple et plus efficace.
    Sawada me donna pour mission de partir du Japon afin de voyager à travers le monde et d'en découvrir plus sur les boîtes. Ces boîtes si mystérieuses auxquelles nous confions nos vies méritent qu'on en sache un peu plus à leur sujet. Ainsi, je partis avec pour seules directives d'en découvrir plus, et j'étais déjà parfaitement au courant de tout ce qu'il allait se passer lorsque je serai de retour... oui, tout était planifié, d'où la raison pour laquelle ce fut à moi de remplir la mission qui m'avait été confiée. Je parcouru l'Amérique, l'Italie et bien d'autres pays et continents, et je dénichai un bon nombre d'informations qui firent que les boîtes n'avaient plus de secrets pour moi. Ou du moins, je connaissais toutes les informations dévoilées à ce jour là-dessus. Le temps avait passé, tout s'enchaînait... après la mort de Sawada, c'était le désordre dans Namimori, la fin s'annonçait pour nous... mais non, pas tant que ça finalement. Je savais tout ce que j'avais à faire, et pour l'instant, je devais retourner à Namimori, tout simplement. Ce que je fis. À mon retour, je montrais déjà les crocs devant l'adversité qui avait visiblement profité de ma longue absence pour mettre ma chère ville sens dessus dessous, complètement chamboulée par ces crapules de Millefiores. Ils s'en étaient prit aux jeunots Vongola du passé qui venaient d'arriver de leur gentille époque bien tranquille, mais ce n'était pas ça le problème... ce mec, ce Gamma... à peine eus-je croisé son regard que je l'avais déjà dans le collimateur, et il méritait bien que je le morde à mort. Alors que Gokudera et Yamamoto du passé étaient au tapis, à deux doigts de se faire massacrer, j'apparus pour remettre le fauteur de trouble à sa place. Je n'eus même pas besoin de me salir les mains pour lui flanquer une raclée, et je dois préciser qu'elle était bien méritée. Je ne supporte pas que l'on souille la ville de Namimori, et que ce soit dix ans plus tôt, maintenant, ou dans plusieurs décennies, je punirai toujours ce genre de crapule de la même façon.
    On m'avait confié la tâche de m'occuper des nouveaux arrivants du passé, ce qui ne me plaisait pas, mais je n'avais pas vraiment le choix... heureusement, je n'avais pas à les garder dans les basques à longueur de journée. Au moins, il y avait cette fille, Lal Mirch, pour leur ré-expliquer la vie... mais tout cela n'a pas d'importance.
    Une attaque des Millefiore était prévue pour très bientôt. Mais évidemment, ça ne pouvait pas se passer comme ça ; les quatre jeunots qui arrivaient du passé avaient avec eux quelque chose qui n'existait plus à cette époque : les anneaux Vongola. C'est pourquoi on ne pouvait pas laisser le temps faire les choses, il fallait réagir. Sawada prit la décision de lancer lui aussi une attaque sur la base des Millefiore, et ainsi, tout le monde s'entraîna dur jusqu'au moment fatidique. Moi qui prétendais ne pas vouloir prendre part à la bataille, j'avais entraîné les troupes adverses dans mon filet qui les attendait tranquillement ce soir-là. Grâce à ma diversion, les autres se rendirent à la base Melone, là où se trouvait Irie Shouichi. La bataille commençait. Moi de mon côté, j'écrasais tous ces dépravés qui ruinaient petit à petit ma réserve d'anneaux, mine de rien. Tout le monde était à terre, sauf... moi. J'avais du mal sur la fin, je dois l'avouer... mais je m'en suis bien sorti. Une fois cela fait, je me suis rendu à la base Melone en compagnie de Kusakabe, Chrome Dokuro et deux autres boulets. Enfin, en compagnie... je dirai plutôt que je suis parti devant sans même me demander ne serait-ce une seule seconde s'ils allaient me suivre ou pas. Bref. Je fis une entrée fracassante dans la base ennemie, j'étais au bord des nerfs, je défonçais tout sur mon passage. En deux temps, trois mouvements, je me retrouvai face à celui que je n'aurais jamais dû rencontrer... l'une des six couronnes funéraires, Genkishi. C'était un illusionniste. Ah, je les déteste tellement ces illusionnistes... c'est pour cette raison qu'ils n'ont plus aucun secret pour moi. J'en sais énormément sur l'illusionnisme, et c'est ce qui m'a permis de l'égaler. Il était de trop sur mon chemin, je me suis donc battu contre lui. Son niveau d'art martial était le même que le mien, bien qu'il ait une façon de combattre totalement différente... tonfas contre épées, cela me paraissait tout à fait jouable... le seul problème, c'est que je commençais à être à court d'anneaux. En effet, je les avais gaspillé quelques minutes plus tôt et me voilà face à un dilemme. Je décidai alors d'utiliser les trois anneaux qu'il me restait d'un coup ; je les enfilai à mes doigts pour les enfourner tous en même temps dans la boîte, créant ainsi l'effet inverse de cette dernière. Je fis disparaître tout ce qui nous entourait, un immense espace vide qui nous séparait de tout s'était généré et à présent, je n'avais plus qu'une chose à faire...
    - Je vais te mordre à mort ... dans un enfer que tu n'as jamais goûté. »


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MessageSujet: Re: Hibari Kyoya ~   Hibari Kyoya ~ EmptyLun 1 Juin - 19:01

Histoire → Suite & Fin :

    « Je n'avais plus d'anneau à présent, et Genkishi se trouvait dans l'impossibilité d'utiliser ses illusions. Nous n'avions donc que le combat rapproché pour mettre un terme à cette lutte. Mais il avait tout de même un avantage sur moi... son anneau... lui, il pouvait se servir de sa flamme de la brume, moi je n'avais plus rien. Bien que cette flamme ne soit pas très puissante, elle suffisait amplement à chauffer l'acier de mes tonfas de façon à pouvoir les couper comme du bois. Les bruits assourdissants de nos armes qui s'entrechoquaient en disaient long sur la violence et l'enthousiasme que l'on y mettait chacun. Oui, tout à fait... j'étais en position de faiblesse, mes tonfas se faisaient découper au fur et à mesure, leur taille se réduisait à chaque nouveau coup d'épée, mais... je ne lâchais pas prise. Dans un combat, chacun a son rôle : l'un attaque, l'autre défend. Bien que je sois désavantagé, j'étais l'attaquant. Une sensation étrange me brûlait les veines, je ne saurai pas la décrire... je continuais de donner des coups d'une brutalité et d'une sauvagerie qui n'avaient pas leur égal. Jamais un adversaire ne m'avait donné autant envie de le tabasser, de le mordre à mort... de le tuer... je voulais jouir du plaisir d'avoir pu tuer un homme capable de rivaliser avec moi... ça faisait tellement longtemps. L'adrénaline montait en moi à une vitesse stupéfiante. Mes tonfas finirent découpés en morceaux, je n'avais plus d'armes. Mais un sourire de tueur animait mon visage, car j'étais heureux. D'abord mes joues, puis mes bras, puis mon corps tout entier fut recouvert d'égratignures et de légers filets de sang qui coulaient de partout... je savais que je n'avais aucune chance, mais je souriais toujours, avec un air sûr de moi. Ce n'est pas celui qui est en train de perdre qui est censé s'inquiéter...? Eh bien non, là, Genkishi était si effrayé qu'il reculait devant moi. Mon envie de le mordre à mort grandissait à chaque seconde. Je savais ce qu'il allait se passer quelques instants plus tard... un moyen pour moi de vaincre mon adversaire. Peut-être pas le moyen que j'aurais préféré, mais... ce n'est pas comme si j'offrais ma proie à une personne qui ne fait pas partie de moi en tant qu'individu. J'étais si jaloux... j'aurais tellement voulu le mordre à mort sans me retenir... mais il était temps de laisser la place à un invité surprise. Genkishi était sur le point de m'achever, et moi, muet, tranquille, immobile, j'attendais, le sourire aux lèvres. Au même moment, je disparus pour réapparaitre avec dix ans de moins à mon actif. C'était à mon homologue du passé de détruire cet homme, en effet. Ainsi, il ramènerait du passé quelque chose que je ne possédais plus à cette époque... l'anneau Vongola. [...]
    Que se passe-t-il ? J'étais... je ne sais où... je me souviens que je m'étais assoupi sur le toit de mon cher collège, je faisais ma sieste quotidienne... et là d'un coup, le chant d'Hibird me réveilla doucement ; j'eus une mauvaise surprise quand je découvris que je n'étais plus sur le toit du collège et qu'en plus, l'endroit où je me trouvais était massacré de fond en comble. C'était un vrai chantier ici, comme si quelque chose de très puissant avait tout détruit, comme ça... c'est là que je me suis rendu compte de la présence d'une étrange personne. Avant toute chose, comment osait-il déranger ma sieste ? C'était inadmissible. Je comptais bien le corriger comme il se doit. Dès que nos regards se sont croisés, je l'ai immédiatement détesté. Ses sourcils... quelle immondice... c'est un affront. Ce genre de sourcil est complètement hors-règlementaire à Namimori, et je n'accepterai pas cela. Je m'apprêtais à en faire de la chair à saucisse, mais il m'éjecta du chemin avec une facilité déconcertante...
    [...] Je ne pouvais compter que sur l'anneau Vongola... dix ans plus tôt, je n'étais pas capable de vaincre Genkishi qui est d'une puissance nettement supérieure. Mais avais-je une meilleure solution ? Pas vraiment.
    On dit que nos flammes ne s'allument que si nous avons assez de volonté. C'est pour cette raison qu'on les appelle « flamme de la dernière volonté ». Tout ça, ce ne sont que des conneries... ma volonté à moi se présente sous une tout autre forme que celle des autres ; en effet, inconsciemment, ma flamme s'était allumée. Pour moi, elle ne fonctionne pas par la volonté mais par la colère. J'étais énervé à un degré inimaginable pour le commun des mortels et la flamme qui était apparue dégageait une aura meurtrière, une immense puissance que seul l'anneau Vongola pouvait contenir. Mais tout se déroula très rapidement... après avoir enfourné -parce que le verbe 'rentrer' ne convient pas- mon anneau dans la boîte, un hérisson sortit de cette dernière et à peine fut-il retourné qu'il me blessa la main. C'est alors qu'il commença à se démultiplier et à prendre des proportions exorbitantes. Il détruisait tout sur son passage, et moi-même je n'étais plus en mesure de le contrôler.
    Plus tard, je me retrouvais enfermé dans une cellule avec les autres qui étaient censés être mes 'alliés' -bien que cela me fasse mal de prononcer ce mot. On m'avait expliqué la situation mais très franchement, je m'en désintéressais complètement... c'est alors que Sawada arriva, faisant la rencontre charmante d'Irie Shouichi qui nous avait tous enfermés là. D'après que j'ai pu comprendre, ce type était la cible principale du jour... bon eh bien c'était réglé, je n'avais plus qu'à détruire la cellule pour aller le mordre à mort. Mais apparemment, c'était plus compliqué que ça, ce que je n'ai pas apprécié. Je déteste qu'on me contrarie. Au final Shouichi annonça qu'il était de notre côté, ou plutôt de leur côté devrais-je dire. Tout cela était vraiment lassant... vinrent alors les explications, et je sus que mon homologue du futur était au courant de tout depuis le début... je ne comprenais pas comment moi, je pouvais accepter de comploter avec ce type... mais passons... je restais tranquille durant tout le temps où nous sommes restés dans cette base. Lorsque Byakuran est miraculeusement apparu dans l'écran de la machine, nous avons appris que rien n'était fini, mais que tout commençait. Les six couronnes funéraires que nous avions combattu n'étaient pas les vraies. C'était une véritable déclaration de guerre. C'est à ce moment que notre ennemi juré nous lança un défi : jouer à un 'jeu' qu'il appelait Choice, de façon à mettre un point sur cette bataille et à savoir qui en sortirait enfin vainqueur. Je savais que j'allais forcément y participer, même si je ne comptais pas me battre au nom des Vongola mais en mon propre nom. Je n'ai rien à voir avec eux, c'est tout. Ainsi, je reçus une boîte personnelle de la part de mon homologue du futur.
    Une fois retourné à la surface, je me suis éclipsé sans attendre avec Kusakabe, car je n'étais pas d'accord pour suivre les Vongola. J'avais assez vu leur tête pour la journée, c'était déjà trop pour moi. Cette boîte... j'en savais si peu à son sujet... mais très rapidement, je fis à nouveau la rencontre de Dino, cette fois-ci avec dix ans de plus. Encore une fois, je me doutais que ce serait lui qui m'entraînerait ; et moi je n'avais qu'une envie... le tabasser. Tout était bon pour mon compte. Le jour fatidique arriva, et moi j'étais prêt pour la bataille finale. »

    SPÉCIAL TYL

    Hibari Kyoya ~ 42132752 Hibari Kyoya ~ S3078672148413352496645 Hibari Kyoya ~ 62800575

    ÂGE : 25 ans.
    FAMILLE : Toujours pas de famille, à moins qu'on lui en ait envoyé une par la poste entre temps...
    TYPE DE FLAMME : Nuage.
    LOCALISATION : Namimori Forever ♥️

    PHYSIQUE :

    Hibari a assez changé en dix ans, mais on le reconnaît avec une grande facilité malgré tout. En effet, son impressionnant charisme n'a pas changé d'un pouce, et il dégage toujours les mêmes ondes meurtrières que dix ans plus tôt. Sa silhouette s'est nettement plus raffinée, et il a gagné facilement une vingtaine de centimètres. On dénote qu'il n'a toujours pas su donner de l'utilité à un peigne, ses cheveux noirs ébène sont toujours aussi échevelés. Légèrement plus courts qu'avant et en bataille, on remarque que son visage est bien plus dégagé ; il y a toujours des mèches qui lui tombent sur les joues et une petite frange qui recouvre son front, mais ça s'arrête là. Son regard est toujours aussi perçant et on peut distinguer la même flamme qui y brûle ardemment. Sa virilité s'est aussi développée, même si elle fut déjà bien arrangée par le passé ; plus grand, plus imposant, plus terrifiant, plus musclé bien qu'il ait conservé toute la finesse de son physique d'adolescent. À part tout ça, il est toujours le même Hibari impassible et effrayant en toute circonstance. Côté vestimentaire, les choses ont beaucoup changé. Lorsqu'il reste dans la base de la Fondation, il est généralement vêtu d'un large kimono entièrement noir qui s'harmonise avec une sorte de ceinture de couleur violette, couleur qui le symbolise parmi les sept différentes couleurs de flamme des Vongola. De plus, il porte toujours au majeur de sa main droite un anneau lui permettant d'attaquer à n'importe quel moment ; et pour ainsi dire, même en kimono, il est toujours équipé de ses précieux tonfas. Autrement, il porte un costard subtilement à sa taille, ainsi qu'une chemise violette par-dessous. Bref, il n'y a pas vraiment de changements supplémentaire, notre cher Gardien des Nuages a gardé toute son immense classe et un style sobre qui lui va comme un gant.

    BOÎTES :

    -Arme : Tonfas
    Spoiler:
    -Animal : Hérisson
    Spoiler:


    CODES

    CODE 1 : Validé by Chrome
    CODE 2 : Validé by Chrome



Dernière édition par Hibari Kyoya le Mer 17 Juin - 14:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hibari Kyoya ~   Hibari Kyoya ~ EmptyMer 17 Juin - 13:48

Présentation terminée (déjà? xD)
J'ai qu'une main de disponible pour écrire alors j'ai baclé la fin de l'histoire, mais vous me pardonnez ♥️
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MessageSujet: Re: Hibari Kyoya ~   Hibari Kyoya ~ EmptyMer 17 Juin - 14:10

    "Validé by Chrome" Hum. En bref, tu es validé, rp biiiien ! *0* Belle fiche au passage ! <3
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