Et si Hibari avait une soeur ? ~ [En cours ♪]

ID Card

♪ Nom : Hibari ♪ Prénom : Yui ♪ Surnom : Yu-chan…Mais seule Asu-nee me surnomme ainsi… ♪ Sexe : Féminin ♪ Âge : 15 ans ♪ Localisation : Namimori, mais je n’y étudie pas ♪ Famille : Kyo-chan…Mais je crois qu’il n’apprécierait pas que je le surnomme de cette façon…

Physical Appearance

Commençons sans plus tarder la présentation de cette demoiselle qui semble être la sœur de Kyoya. Mettons immédiatement les points sur les i, je ne veux pas de pervers, de psychopathes, et de canard dans l’assemblée ! Si vous faites partit de ces critères, veuillez sortir s’il vous plait…Attendez deux seconde…Elle foutait quoi ici cette famille de canard ? Mais où diable suis-je encore tombée… Bon…Courage…Ce n’est qu’un boulot comme un autre…Bientôt tout sera finit alors je devrais juste…Décrire cette fille, recevoir ma paye et m’en aller auprès de mon chien, seul être sur terre qui me comprend.

C’est indéniable…Elle ressemble à son frère et lorsqu’on la regarde, on voit ce garçon qui effraie tout le monde dans cette paisible ville qu’est Namimori. Elle est aussi élégante que lui…Elle dégage cette même aura de classe que lui dégage…Mais ils sont bâtis tous deux bien différemment et bien heureusement n’est-ce pas ? Elle mesure un mètre soixante-neuf pour un peu moins d’une cinquantaine de kilos. Une jeune demoiselle donc trop petite pour aspirer au monde du mannequinat, mais qui aurais pourtant la silhouette rêvée pour un tel emploie. Silhouette qui en fait jalousé plus d’une…Et qui en attire plus d’un également. Mais quoi de plus normal pour la sœur du si célèbre « Hibari Kyoya » ?

Des petits pieds élégants avec n’importe quel type de chaussure bien qu’elle néglige les baskettes au profit de jolies chaussure, le plus souvent cependant sans talons, des jambes et des cuisses fines rendant la jeune demoiselle classe qu’elle porte une jupe qu’elle soit longue ou courte, un pantalon ou un short. Un ventre plat et des hanches bien arrondies permettant de le découvrir un petit peu sans gêne bien qu’elle ne le fasse jamais, une taille de guêpe ne choquant pas en cas de vêtements trop moulants, une poitrine ni trop généreuse ni pas assez ne laissant pas les décolleté pencher dans la vulgarité, de fines épaules et des bras guère plus épais que le reste ne complexant pas lorsque l’on veut les découvrir, avec finalement de vrai mains de pianiste, des doigt fin et longs, tant que trouver des bagues à leur taille révèlerait de l’impossible…On pourrait la croire mal nourrie en fait ! Et tout à fait entre nous…c’est bel et bien le cas ! Mais ne le répétez pas, je tiens à ma vie tout de même. Comment, vous me demandez si je l’ai espionnée vingt-quatre heure sur vingt-quatre pendant minimum une semaine pour être à ce point sûre de mes dires ? Des photos d’elle en tenue de nuit ? …Dehors ! J’ai dit que je ne voulais pas de pervers ici ! Je veux rentrer à la maison ! Maman !!! Hum oui je reprends…Pour répondre à la question de…Cet homme-là qui viens de sortir non je n’épie pas les gens, je me suis contentée de le lui demander ! Et oui, le dialogue ça existe, incultes ! Non…Pas les tomates…Toutes mes excuses…

Passons à présent à son allure si vous le voulez bien...Vous là avec le regard d’obsédé qui bave en me fixant, dehors ! Non mais ce n’est pas vrai y a-t-il une seule personne non perverse dans la salle ? Non, ne répondez pas…Je ne préfère même pas savoir…Finissons-en au plus vite par pitié… Elle se tient, a vrai dire, comme n’importe quelle autre demoiselle, mais attention ! N’importe quelle autre demoiselle bien élevée, précisons bien ! Non pas que ses grands-parents aient vraiment pris le temps de l’éduquer étant donné qu’ils étaient âgés, mais de ce fait elle s’est prise en main elle-même et c’est efforcée de bien se tenir pour ne pas être un poids pour eux ! Comment ça elle ne l’aurait pas été de toute façon parce que ses grands-parents l’aiment et ne l’auraient jamais vu ainsi ? Mais qu’en savez-vous ?! Pourquoi on me demande de faire ça si c’est pour qu’on me reprenne tout le temps ? Si vous savez tout mieux que moi je vous en prie, prenez ma place, ainsi j’aurais enfin ces congés payés qu’on me doit depuis quatre ans !

Oui…Je me calme et je continu…A vos ordres…Alors sa peau est d’une rare douceur, car, d’un point de vue médical, il paraîtrait également que sa peau est fine. Mais laissons les médecins débattre de ce sujet et continuons. Une peau douce et également très blanche, ce qui ne fait qu’accentuer les ressemblances avec son frère. Les raisons de cette extrême pâleur ? C’est un grand mystère ! Peut-être est-ce dû au faite qu’elle se nourrit mal ? Parce qu’on ne peut pas dire qu’elle ne prend pas le soleil, elle passe le plus clair de son temps en extérieur après tout. Un mystère de plus…à placer juste derrière le mystère de « qui se cache en réalité derrière la petite souris ? ».

Peut-être devrions-nous enfin passer à son doux visage aux airs si fragile et si froid à la fois ? Oui aux airs, un air de jeune fille fragile et froid qui ne la quitte que rarement lorsqu’elle est en société. Son visage, tout aussi blanc que le reste de sa peau fait ressortir à la perfection le bel éclat pourtant pâle de ses yeux noirs corbeau, quel dommage que ce regard soit si froid, il aurait sans doute plus d’éclat avec un sourire, avec un peu de bonheur…Au milieu de ce mélancolique visage un petit nez fin en dessous duquel se trouve une petite bouche légèrement rosée qui ne s’ouvre très rarement pour lancer une conversation. Et au-dessus de ses beaux yeux ? De fins sourcils de la même couleur que ses longs cheveux, un noir tout aussi profond que celui de ses yeux. Ses cheveux contrastent parfaitement avec sa peau blanche, ce qui ne fait d’ailleurs qu’accentuer le fait qu’on le pense faible. Ils descendent jusqu’au bas de son dos et sont parfaitement lissent. Elle a une frange qui commence à devenir assez longue, puisqu’elle peut désormais cacher ses yeux si elle n’est pas placée correctement. Malgré tout elle est d’une beauté effrayante. On peut se demander si cette fille connaît la douceur tant que l’on ne l’a jamais vu regarder son frère ou celui qu’elle aime.

Passons finalement à son style vestimentaire…Elle met tout simplement de tout en fait, bien qu’elle priorise les vêtements de couleur noir lorsqu’elle ne porte pas l’uniforme de son lycée. C’est la couleur qui lui va le mieux après tout...Pardon ? Vous voudriez une photo qu’elle et de son frère cote à cote afin de voir les ressemblances ? C’est impossible…Oui parce qu’ils ne se sont jamais parlés. Mais laissons cela pour l’histoire voulez-vous bien ?

Mind

Après cette courte pause de publicité nous allons…Comment vous n’avez pas eu de pub ? Oh les traitres ! Je serais vous, j’irais porter plainte vous savez ? Vous aussi, vous avez le droit aux pubs ! Et puis c’est vrai quoi, moi je ne m’en porterais que mieux si le groupe de pervers avec les magazines pornos là-bas se prenaient un piano sur la tête pour représenter une marque de café ou de cafetière ou même des éponges ça m’est égal du moment que ce maudit piano tombe enfin! Ah, vous partez ? Bon bah on se passera de pub hein ! Ou en étais-je déjà ? Ah oui la psychologie de notre petite Yui !

Un sourire…C’est une chose qui aujourd’hui a été comme chassé de son vocabulaire. Non pas qu’elle fait tout pour cacher ses émotions, même quand elle se sent bien, elle n’arrive pas à l’être au point de sourire. Il y a des gens qu’on ne peut pas changer, certains sont parfait, d’autre non. La sœur de Kyoya est loin d’être parfaite. Un peu comme son frère, elle n’aime pas les autres et est très peu sociable. De ce fait, vous pouvez oublier tant les gestes et mots d’affections que les sourires. Son visage est donc le plus souvent neutre, voir même accompagné d’un petit brin de mépris pour les autres qu’on pourrait lire dans ses yeux vides si on prenait le temps de les regarder un moment. Non pas qu’on ne veuille jamais le faire, mais voyez-vous, elle détourne toujours le regard lorsque l’on commence à la contempler un peu trop longtemps à son gout. Un brin de timidité, peut-être ? Nul ne le sait.

Yui est une personne très calme, qui perd rarement son sang-froid. Elle sait rester calme dans des situations ou beaucoup se seraient mis en colère et aurait tout détruit. Mais personne n’est parfait comme on dit, et à elle comme a tout le monde, il lui arrive de craquer. Elle ne ressemble alors plus du tout à la personne que l’on voit tous les jours. Ses yeux qui habituellement dégagent un soupçon de mépris deviennent alors totalement envahis par la haine, tellement que la demoiselle en devient effrayante. Bien loin de la demoiselle que l’on pense timide au premier regard, elle est capable de tuer de sang-froid, imposant une mort lente et douloureuse à ses adversaires. Des remords ? Non, aucuns, jamais. Et quand bien même on pourrait essayer de se dire qu’elle ne peut pas être si méchante le regard emplis de haine, bien qu’on pourrait essayer de se dire que ce n’est qu’une façon d’essayer d’intimider les gens parce que justement elle ne sait pas se défendre, une fois qu’on la voit toute tachée de sang, cette fois on ne peut que la fuir, qu’être effrayée par une telle déesse de la mort. Si elle est si effrayante, alors pourquoi n’est-elle pas crainte allez-vous me demander ? Parce que personne ne peut témoigner de son sadisme. Tous ceux qui auraient pu sont, hélas, morts, ou encore à l’hôpital, trop marqués pour parler.

Pardon ? Ah il semblerait que j’ai fait une légère petite erreur. Certes la sœur du gardien du nuage Vnogola tue lorsqu’elle perd son sang-froid, mais pas seulement…Il y aurait des périodes ou, sans raisons apparentes, elle aura simplement envie de tuer. Ses victimes favorites ? Ceux qui semble prendre un malin plaisir à s’en prendre aux plus faibles. Elle les déteste, elle les hait.

Passons ensuite rapidement à ce que la demoiselle aime. Elle adore déjà la musique, elle joue de la guitare depuis toute petite et est devenue très douée. Il lui arrive aussi de chanter, mais hélas, personne n’a jamais entendu sa douce voix durant un chant, elle prend bien garde à être seule et à l’abri d’oreilles indiscrètes. Elle aime aussi également la lecture, une autre de ses grandes passions. Et surtout les jeux de stratégies, ayant pour favoris le jeu d’échec. Quand à ce qu’elle n’aime pas…Je vous laisse le découvrir, à vos risques et périls.

Il y aurait encore tant à dire sur elle, mais hélas nous manquons de temps et puis le mieux est d’apprendre à la connaitre par vous-même n’est-ce pas ? A vos risques et périls…Bah…Pourquoi y’a plus personne ? La salle n’était pas remplie que de pervers quand même… ? Bah tant pis, mon travail ici est terminé, je retourne donc m’occuper de mon chien !

Story

Personne ne se souvient de sa naissance, c’est un souvenir enfuit au plus profond de nous-même, si bien que même en creusant, encore et encore, on serait incapable de s’en souvenir, c’est un fait, et je ne fais pas exception à cela. C’est pourquoi même si vous me le demandez, c’est une partie de mon histoire que je ne saurais vous raconter. Tout ce que je saurais vous dire sur moi, c’est que je suis née un 5 mai…Quelques heures après un autre bébé qui porte aujourd’hui le même nom de famille que moi, mais que je ne connais pas, j’ai un frère que je ne connais pas. C’est étrange n’est-ce pas ? Vous ne pouvez pas me comprendre…Mais je vais tenter de vous expliquer du mieux que je peux la situation dans laquelle je vis, et celle quand laquelle j’ai vécu toutes ces années.

J’ai grandi dans l’ignorance dans laquelle grandissent les enfants, dans un milieu qui n’était pas tellement celui que les enfants recherchent. Je vis chez mes grands-parents, et c’est le cas depuis toujours, du moins, aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours vécu chez eux. Mais les souvenirs ne sont pas un facteur fiable…Enfant, j’ignorais tout du monde, j’ignorais à quel point il était sale…hideux. Mais on s’en rend vite compte, ou du moins on finit toujours par ouvrir les yeux. C’est en entrant à la maternelle que j’ai commencé à ouvrir les miens. A voir tous ces enfants accompagnés de leurs parents, je me suis demandée pourquoi moi je n’étais pas avec les miens, pourquoi c’était grand-mère et grand-père qui s’occupaient de moi. Mais je n’ai rien dit, je n’ai posé aucune question. Je me suis contentée d’être silencieuse, seule, dans mon coin. Etrangement, les autres ne m’intéressaient pas, je ne ressentais pas cette envie d’aller jouer avec eux. Je les trouvais tellement stupides…Tellement enfantins. Je m’en rends compte maintenant, c’est leur attitude la plus commune. Mais est-ce pour autant la bonne attitude à adopter ? Se bagarrer pour un crayon rouge et pleurer pour un sachet de bonbon, c’est vraiment comme la bonne attitude ? J’ai toujours été convaincue du contraire. Je restais seule dans mon coin, tentant d’apprendre à lire avec ces premiers livres pour enfants. Très vite je me suis mise à lire des livres de plus en plus compliqués, seule dans mon coin, que ce soit à l’école ou à la maison. Je n’ai jamais véritablement dialogué avec mes grands-parents de toute façon, et eux ne cherchaient pas vraiment à nouer des liens avec moi. Seulement une question me trottait dans la tête. Pourtant je l’ai gardée pour moi des années durant…Peut-être n’aurais-je pas dû ?

Prise très jeune de passion pour la musique, j’ai appris seule, à l’aide de livres, à jouer de la guitare, puis, progressivement, de la guitare électrique par la suite. Un passetemps de plus, avec la lecture. Parce que les années avaient beau passer, les autres ne m’intéressaient pas plus. Je me détachais un peu plus chaque jour de mes tuteurs légaux également, chose qui n’avait pas l’air de les peinés. Je me demande bien si je n’étais pas qu’un fardeau pour eux. La politesse qui sort tout naturellement, comme obligation, lorsqu’on est enfant c’est vite dissipée en moi, et avec elle les quelques mots que j’adressais à mes grands-parents, à savoir « bonjour », « bonne journée », « bon appétit », et « bonne nuit ». C’est finalement après mon entrée au collège que je me suis décidée à leur poser cette question qui s’était logée dans un coin de ma tête depuis trop longtemps déjà. Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que les filles semblent être plus fragiles que les hommes, c’est à mon grand-père que je me suis adressée. J’aimerais vous dire que je me souviens parfaitement bien de ce jour, mais je n’en sais rien, peut-être que mes souvenirs me font défauts après tout, puisqu’il n’y a rien de plus incertain qu’un souvenir. Mais de ce que je me souvienne, alors que sa femme faisait encore et toujours la cuisine, il était installé confortablement dans un fauteuil du salon, près de la cheminée éteinte, à lire son journal. Un quotidien qui semblait leur plaire…Mais qui me répugnait personnellement. Je n’ai jamais compris pourquoi mon grand-père ne faisait jamais rien de ses journées, à l’inverse de ma grand-mère qui se tuait à la tâche. A-t-il nettoyé ne serait-ce qu’une seule fois cet épais tapis sur lequel je me suis installée pour lui parler ? Rien qu’une ? Je crois, bien que je n’aie aucune certitude, que non. Je me sentais si petite, assise sur ce tapis, à côté de lui, du haut de son fauteuil. Pourtant j’avais beau me sentir petite, tellement inférieure, je n’ai pas eu peur, je n’ai pas paniqué un instant alors que je posais enfin cette question fatidique qui fit que son regard lâchait le journal pour porter son attention sur moi, ni même quand il me demanda de répété, l’air perdu, sans doute incertain d’avoir bien compris ma question.

« Pour quelles raisons mes parents m’ont confiés à vous ? »

Peut-être était-ce mon calme devant une question si dure, si froide qui le perturbait tant ? La question en elle-même n’était pourtant pas si compliqué…Alors pourquoi mettait-il tant de temps à répondre ? Me prenait-il tant pour une idiote ? C’est évident…Un tel silence. Il cherche un mensonge. Mes parents sont morts un peu après ma naissance et il a été décidé que ce soit eux qui s’occupe de moi…C’est tellement commun. Ne pouvait-il pas trouver mieux ? J’ai l’impression d’être prise pour une attardée…Mais je n’ai pas envie d’insister. On ne veut pas me dire la vérité ? Je la découvrirais par moi-même dans ce cas. Il y a bien dans cette maison des documents ou quelque chose sur un de mes parents ! Et si ce n’est pas le cas je trouverais autre chose. Le fait qu’on me mente, qu’on ne m’en parle pas…C’est comme si on voulait me cacher quelque chose. Ce qui veut dire qu’il y a quelque chose à découvrir derrière tout ça. J’ai donc cherché, après les cours, et en week end. Mais rien. Ils se sont débarrassé de tout…C’est stupide. Ça ne me donne qu’encore plus envie de savoir, et ça ne fait que confirmer qu’on me cache quelque chose. Je dois trouver un moyen de tout découvrir. Mais je dois me rendre à l’évidence…C’est une bataille que mes grands-parents ont gagné. Je déteste la défaite…Celle-ci encore plus. Mais je sais que je découvrirais tout, tôt ou tard, ce n’est que partie remise. Et puis je n’ai pas totalement perdu mon temps. A faire des recherche, j’ai trouvé quelque chose de très intéressant dont j’ai appris à la servir. Des griffes, un peu comme des griffes de chat. Qu’est-ce qu’une telle arme fait dans les affaires de mes grands-parents ? Je n’en sais rien et je m’en contre fiche ! Je que je sais, c’est qu’elles étaient là, et que je les ai prises, et surtout que j’ai appris à m’en servir, seule. Je me suis quelque peu attaché à ces armes, et au final, je ne les quittais plus. Un moyen pour moi de faire peur au genre de personne que je ne supporte pas, de me débarrasser de certains aussi. Quelque part, j’y ai pris gout, débarrasser la ville de toutes ces vermines, c’est un passe-temps comme un autre, non ? J’ai même trouvé une charmante phrase à leur dire avant de leur foutre une correction ! « Je te saignerais jusqu’en enfer. ». N’est-ce pas charmant ?

Et à coté de tout ça les journées défilaient, la vie suivait lentement son cours. Et bien que je vivais à Namimori à cette époque-là, mes grands-parents ont refusés catégoriquement que j’y étudie, j’étudiais donc dans une ville voisine. Mais n’auriez-vous pas trouvé cela étrange, vous ? Mais je ne pouvais pas simplement sécher une journée de cours pour me rendre là-bas…De plus, certaines rumeurs se sont rependues jusque dans mon collège. Le nouveau président du conseil de discipline semblait être un garçon effrayant, qui n’admettait aucun élève étranger dans l’enceinte de son collège. Quiconque s’y aventurait sans y être inscrit se trouvait être, selon les propres dire du garçon « mordus à mort ». Et pour cause…Un groupe de garçon de ma classe, pour la frime, sans doute, on voulut y aller. On ne les a pas revus de l’année, ils l’ont terminée à l’hôpital. J’ai beau vouloir savoir ce qu’on ne veut pas que je découvre dans ce collège, je ne suis pas pressée au point de ne pas pouvoir attendre la saison de baseball. Il y aura une rencontre entre ce collège et le mien sous peu, et comme le match se déroulera là-bas, je pourrais y circuler plus ou moins librement. Il suffit que je ne me fasse pas repérer par ce président du conseil de discipline, et niveau discrétion, j’assure ! D’un autre coté ce n’est pas une fille qui reste tranquillement dans son coin et qui ne parle jamais à personne qui va se faire remarquer…Mais qu’y puis-je ? Les autres m’exaspèrent tant…

C’est donc en étudiant les plans du collège de Namimori, plans que j’ai eu d’une façon…Que je me suis procuré d’une façon quelconque dirons-nous, que j’ai attendu le jour de cette rencontre de base-ball. La salle des professeurs me semble être celle où j’ai le plus de chance de trouver les informations que je recherche : Un élève ou un professeur qui porte le même nom que moi…Je ne vois que ça. C’est la seule raison qui pourrait faire que mes grands-parents ont insisté pour que je n’étudie pas là-bas. Quand j’y repense, c’est un peu stressant…J’ai vraiment de la famille là-bas ? Je veux savoir…Mais ça ne me servira à rien. J’ai juste envie de savoir ce qu’on me cache. Ce n’est pas comme si j’allais aller lui parler. Mais tout ça pourquoi ? Parce que mes grands-parents veulent me le cacher…C’en est presque ridicule, n’est-ce pas ? Mais je l’ai pris un peu comme un défi, et je refuse de perdre ! La défaite, ce n’est pas pour moi. J’ai donc étudié les plans et les différents moyens d’accès à cette salle dans laquelle se trouvaient ces données qui me conduiraient à a victoire face à mes grands-parents. Et enfin ce jour est arrivé. Alors que tout le monde était dans le match de baseball, je me suis éclipsée et j’ai suivis selon mon plan le chemin le plus rapide d’accès. J’ai entraperçu un garçon, de dos, un élève de Namimori, à son uniforme. Puis sans que je ne comprenne comment, je me suis retrouvée entrainée dans une salle de classe. J’observais mon bras, on le tenait fermement, j’ai ensuite levé la tête vers la fille qui m’avait trainée ici.

« Je ne savais pas que les élèves du collège de la ville voisine étaient suicidaire. »

« Il y a quelque chose que je dois vérifier ici, rien de plus. »

D’un geste vif, j’ai dégagé mon bras de sa prise et je l’ai regardé dans les yeux de mon air froid. Mais qui se prenait-elle pour m’empêcher de faire ce que je veux de la sorte ? C’est d’un air sarcastique qu’elle reprit.

«A ta place je ne resterais pas dans le sillage de ce ô combien gentil garçon qu'est Hibari-san... A moins que c'est ce que tu cherches? Parce que vois-tu aussi étrange que cela puisses paraître tu lui ressembles »

Hibari-san ? Je lui ressemble ? C’est peut-être ce que je suis venue chercher ici alors. Un sourire s’afficha sur mes lèvres, un sourire de satisfaction. Mes grands-parents ont perdus. Mais il y a encore quelques informations que je dois vérifier. Comme sa date de naissance, et les noms de ses grands-parents aussi. J’ai besoin d’être sûre. Mais cette fille, que dois-je en faire ? Tout lui expliquer et la laisse planter là ? Lui dire mon nom, avec l’aide qu’elle vient de me fournir, c’est le moins que je lui doive non ?

« Il y a de fortes chances que oui…Je ne le connais pas, mais nous portons le même nom lui et moi. Je dois être sure… »

Et sur ces mots je sorti de la classe et je me suis de nouveau dirigée vers la salle des professeurs. Coup de chance, ce garçon n’était plus là, peut-être faisait-il simplement une ronde ? Peu importe…Un pas, deux pas, trois pas, puis elle est sorti de la classe pour me rejoindre.

« De l’aide gratuite t’intéresse-t-elle ? »

J’ai haussé les épaules. Qu’elle m’accompagne ou non ne fait aucune différence. Je l’ai laissé m’accompagner jusqu’à la salle des professeurs, et une fois là-bas je me suis amusée à fouiller dans les fichiers. Hibari Kyoya, 15 ans, date de naissance, 5 mai. Je suis restée un moment bloquée devant cette information. C’est impossible. Si nous avons les mêmes parents ça veut dire que nous sommes…Jumeaux ? Ce n’est pas possible ! Les rats ! Qu’ils me cachent de la famille d’accord, mais un frère jumeau ! J’ai continué les recherches, piratant quelques sites internet cette fois. Les noms de nos grands-parents correspondaient…J’ai eu du mal à avaler cette information. Tête baissée, je me suis levée et j’ai tourné le dos à ce poste informatique, adressant deux simples mots à la fille qui était venue jusqu’ici avec moi.

« Je rentre. »

« Attend! Ne veux-tu pas voir à quoi il ressemble? »

L’ignorant totalement, je suis sortie de la pièce, du collège, je suis rentrée chez moi, sans un mot pour mes grands-parents. Je n’ai pas été mangé ce soir-là. Je n’avais pas d’appétit. Apprendre ça fut tellement étrange…Un jumeau. J’y ai repensé sans arrêt, ce garçon ne m’est plus sortit de la tête. Mais je ne pouvais pas simplement aller le voir en lui disant que j’étais sa jumelle et que j’étais heureuse de le rencontrer. Malgré cette soi-disant ressemblance, il ne me croirait pas. Même après avoir eu les preuves sous mon nez, j’ai encore du mal à réaliser…Comment aurait été ma vie, si j’avais grandi à ses côtés ? …Penser à ces chose-là étaient futiles n’est-ce pas ? C’est en m’en rendant compte que j’ai essayé en vain de le sortir de ma tête. Je suis retournée en cours, comme si de rien n’était, et deviner qui était là, à m’attendre, à la sortie des cours ?! Cette fille du collège de Namimori, regardant des photos. J’ai voulu l’ignorer, mais en passant à côté d’elle, elle me les as mises sous le nez.

« Tu ne voulais pas ceci? Un merci et je te les donne ! »

Je l’ai regardé de mon air habituel. Croyait-elle vraiment que j’allais la remercier pour quelque chose que je ne lui ai même pas demandé ? Le croit-elle parce que mon frère se comporte de cette façon ? Si oui, alors il est vraiment décevant…Puis elle me les a finalement céder sans que je dise un mot.

« Je rigole, prend les. Voilà mon numéro si tu veux quelqu'un à qui parler. »

Puis elle est simplement repartit. Avant de regarder les photos en elles même, j’ai regardé au dos des photos. Sur l’une d’elle était inscrit un numéro de téléphone. J’ai soupiré, puis j’ai regardé les photos sur lesquelles il se trouvait. Rien à redire…On se ressemblait vraiment. Je suis rentrée, le temps est passé à nouveau. Je lui ai envoyé finalement un message, puis on s’en envoyait de temps en temps, et au fur et à mesure du temps nous sommes devenues amie, avec cette fille. Et le temps a continué de s’écouler, puis tout a basculé. Je me trouvais au temple de Namimori, Asu-chan venait de repartir et je pensais faire de même sous peu. Puis il est apparu. Un garçon roux avec des lunettes, avec un air horriblement effrayé. Il s’est excusé, je n’ai rien compris, il a ajouté qu’il n’avait pas le choix, je ne comprenais toujours pas. De toute façon, s’il s’en prenait à moi, il finirait victime et non agresseur. Et puis ce n’est pas un garçon qui tremble comme une feuille qui va s’en prendre à quelqu’un. Alors pourquoi ? Je n’ai pas plus compris la suite. Il a jeté quelque chose à mes pieds…Et je me suis retrouvée…Ailleurs. Un garçon se tenait devant moi. Il ressemblait à ce brouillard, mais en plus vieux tout de même. Et avant même que je puisse poser une question, il s’excusa de la tournure des choses. Il m’expliqua beaucoup de chose, à propos de la mafia avant tout, puis à propos de mon frère, qu’il en faisait partie, à propos de l’époque dans laquelle j’étais à présent et comment j’étais arrivée ici. A propos de Byakuran et de ses plans aussi…Etrangement je l’ai écouté en silence, jusqu’à la fin. Et son long discours c’est clos par une requête égoïste. Que je l’aide à arrêter ce Byakuran…En intégrant le Black Spell de sa famille. Malheureusement, il avait deux bon arguments : Mon frère faisait partie des cibles de Byakuran, et je n’avais de toute façon aucun moyen de rentrer chez moi pour le moment. Il m’agaçait, je dois bien l’avouer, et pourtant malgré moi, j’ai accepté. Il m’a alors offert deux boites et un anneau, et me laissa aux boon soins d’un membre du Black Spell pour m’entrainer.

Et aujourd’hui ? Je sais me battre à merveille, et je suis stratège sous les ordres d’une dite « Uni » que je n’ai pourtant jamais rencontré alors que celui qui m’a entrainée dans tout ça à déserter avec les Vongola. Je devais faire de même mais les choses ne se sont pour lui pas déroulées comme prévu apparemment. Asu-chan me manque même s’il est hors de question que je l’avoue un jour à voix haute, et même mon frère me manque, bien que je ne le connaisse même pas…Cette ambiance ne me réussit vraiment pas, n’est-ce pas ? Le point positif c’est que je peux me défouler durant les entrainements…

Données et Compétences

♪ Famiglia : Millefiore (Mais j'aimerais tout de même changer au fur et a mesure que mon personnage évoluera en rp)
♪ Rang : Stratège
♪ Arme : Des griffes
♪ Style de combat : Yui ne se bat pas, contrairement à son frère, d’une façon dite « bourrine ». Elle est très réfléchie, et à souvent plusieurs plans de secours au cas où elle n’aurait pas l’avantage. Plutôt basée sur l’agilité et la vitesse, les coups de griffes qu’elle peut porter ne sont jamais mortels en eux même. Ils ne le deviennent que lorsqu’ils sont trop nombreux et que sa victime finit par perdre trop de sang, ou lorsqu’elle s’acharne vraiment sur un point vital.
♪ Compétences : X

TYL

♪ Age : 25 ans
♪ Famille : Toujours Kyo-chan...(Et c'est ainsi que la poste délivra son premier colis humain ! *sbaff*)
♪ Type de Flamme : Nuage
♪ Localisation : Nanimori
♪ Physique : On ne peut pas dire que Yui a beaucoup changé en dix ans. Elle a gagné une dizaine de centimètres, et son visage est d’avantage celui d’une fille que celui d’une gamine, mais quoi de plus normal ? Ses cheveux sont toujours aussi longs, elle s’habille toujours de la même façon, et elle dégage toujours la même aura qui vous demande de ne pas vous approcher d’elle…
♪ "Black" or "White" Spell : Black Spell...
♪ Boîtes :

♫ Des Griffes : Les mêmes griffes que celles dont elle se servait par le passé, à la différence que celles-ci sont enflammées de sa flamme de dernière volonté, celle du nuage.
♫ Une panthère du nuage :] Une panthère de couleur noir qui se bat de la même façon que sa maitresse. De par sa flamme de la propagation, elle peut se dédoubler en cas de nécessité. On peut aussi noter que lorsque l’animal entre dans une rage folle, les poils de son dos s’hérissent et se transforment en aiguilles qui sont envoyé un peu partout, aléatoirement. Elle répond au nom de Baguera.

Codes

♪ Code 1 : Validé par le Prince
♪ Code 2 : Validé par le Prince

Voila Fiche terminée ! Double poste à supprimer x)

Thanks tout le monde ! ♥
Et Kumiko le rp ça sera avec joie =)