arrivée chez les cristallo (Pv Scarico A.Z. Bowen)

Kaito se trouvait maintenant devant un manoir immense, ce bâtiment était beaucoup plus impressionnant par rapport à ceux qu'il avait pu voir dans la ville qu'il avait vu par le passé. Depuis qu'il vivait il n'avait jamais vu de bâtiment dans une forêt et cela l'intriguait au point qu'il hésitait fortement avant de se décider à pousser le portail du manoir. Tagami ouvrit le portail en l'entendant faire un bruit assez aigu, mais s'en que cela ne soit trop bruyant.

Kaito était assez intimidé par ce bâtiment qui se trouvait dans une forêt, mais entra, car il n'avait plus d'endroit où aller et ce bâtiment aussi intimidant qu'il pouvait être l'intriguait assez. Kaito passa alors le portail qu'il avait ouvert et visita ce qui se trouvait entre les murs et le bâtiment. Il y avait d'étrange pierre posé au sol qu'il n'avait encore vu d'ici là et le reste n'était qu'arbres et fleurs. Cette vision l'apaisait mais le bâtiment imposant qui trônait aux côté de ses fleurs et des arbres lui donnait qu'en même une mauvaise impression. Kaito regardait ses mains qui ne tremblait pourtant pas, il se demandait alors qu'elle était cette mauvaise impression qu'il continuait de ressentir et qui avait commencer depuis qu'il avait vu ce bâtiment. Il regarda alors le ciel, lui n'avait pas change et cela le rassura assez pour qu'il ne pense plus à cette mauvaise impression. Il regarda de nouveau le bâtiment et ne ressenti plus cette mauvaise impression qu'il avait ressenti jusque là. Kaito se demanda alors s'il n'était pas fatigué. Il alla vers un arbre entourer par des fleurs et s'adossa contre celui ci. Il regarda alors le ciel qu'il trouva vraiment magnifique, où qu'il soit le ciel ne change jamais hormis les nuages s'y trouvant et cela le fascinait.

L'heure était grave... Très grave... La situation ne pouvait pas être pire qu'en ce moment même, dans l'une des nombreuses chambres que contenait le QG des Cristallo. Ce bâtiment était grand... Immense même... Tellement grand qu'il faisait carrément office de plaine de jeux pour notre ami, le plus jeune des gardiens de la famille. D'ailleurs, qu'était-il occupé de faire en cet instant pour que la situation soit aussi désastreuse? Hé bien voila, en ce moment même, il se trouvait confronté à une espèce de chenille qui longeait calmement et discrètement l'un des murs de sa chambre. Vous ne le savez peut-être pas, mais Scarico détestait les insectes, il les trouvait vraiment moche et répugnant, impossible de les voir en peinture. Et pourtant, en cet instant, le jeune blondinet était installé dans son lit, appuyer sur ses genoux dans une position très inconfortable. Mais il refusait de quitter son lit, comme les mamans lorsque ces dernières trouvent une souris ou un rat dans leur cuisine. Il en ignorait la raison, mais a chaque fois, ces femmes avaient le réflexe de monter sur une table ou une chaise, un peu comme Scarico en cet instant, sauf que lui était sur son lit, vêtu d'une simple chemise de nuit blanche et fine pour habit. Il aurait voulu se couvrir un peu plus, mais il n'avait plus vraiment le choix la... Il devait faire appelle à quelqu'un, parce que la, c'en était trop. Sauf que pour le moment, il n'y avait personne dans le bâtiment à part ces inutiles femmes de chambres. Bon, tant pis, le temps pressait et le stress aussi que le jeune garçon sentait monter en lui à mesure ou il voyait cet horrible insecte ramper vers lui. Il attrapa un fin draps blanc qui se trouvait sur le bout de son lit et se recouvrit avec avant de prendre une profonde inspiration et...

"HEEEEEEEEEEEEEEEEELP !!!!"

Sa voix s'était fait forte et stridente, elle aurait pu percer les oreilles de n'importe qui. Mais en tout cas, grâce à ça, une jeune femme s'empressa de rentrer dans la chambre pour lui demander ce qu'il avait et ou était le danger. Lorsque Scarico lui eut montré la petite chenille sur le mur, déjà trop près de lui à son gout, elle stoppa tout mouvements puis soupira avant de prendre la petite chenille sur un bout de papier et de la ramener dehors, par le biais de la fenêtre entre-ouverte. Mais elle fut ralentie par un sale gamin borné et têtu qui n'avait pas apprécier son soupire agacé. Il la regardait de ses grands yeux d'un bleu profond, avant de sourire d'un sourire qu'on lui connaissait bien: sadique et amusé. Il lui demanda d'approcher son visage puis lui murmura quelques mots à l'oreille. Aussitôt, la femme se raidit et le regarda, un air de dégout sur le visage. Elle n'avait aucune envie d'exécuter l'ordre qu'il venait de lui donner mais après tout, elle n'avait pas le choix, après tout, bien que ce ne soit qu'un gosse, elle se trouvait face au gardien de la foudre des Cristallo, et du coup, impossible de ne pas lui obéir, surtout que Takiko-sama lui portait beaucoup d'intérêt. La jeune femme fini alors par prendre la petite chenille entre le pouce et l'index puis, après avoir fermer les yeux calmement, elle l'avala. Une expression de dégout s'installa sur son visage et Scarico s'en délecta, avant de rigoler et de l'envoyer vomir dans une autre salle de bain que la sienne. Non mais ho ! Elle pensait tout de même pas aller salir sa salle de bain non plus. Il avait fait des pieds et des mains pour en avoir une pour lui, maintenant qu'il l'avait, il n'y avait que lui qui pouvait y entrer, mise à part Takiko, bien entendu. Bref, lorsqu'elle fut parti, il put enfin se diriger vers sa garde robe, la voie enfin libre. Le blondinet se procura un mini-short noir, ainsi que de longue chaussettes d'un noir un peu plus opaque, avant de se saisir d'un débardeur blanc, d'une mini-veste mauve et d'une longue veste mauve un peu plus foncé, le pas étant couper en deux. A noter aussi que cette veste lui arrivait au milieu des mollets. Il put ensuite se rendre dans sa salle de bain pour une toilettes intime.

Après avoir utiliser le plus d'eau chaude possible, il s'était habillé rapidement, s'était nettoyé les dents correctement et était enfin sorti de cette pièce pour rejoindre sa chambre. D'accord, c'était bien beau d'être prêt et tout, mais que faire à présent, Les autres gardiens étaient parti il ne savait ou, et Takiko était avec eux, du coup, il était vraiment seul et rien pour l'amuser à part quelques jeux de société et des jeux de cartes. Ouaaai passionnant ! Il fini alors par opter pour une de ses occupations favories: ennuyer et torturer les femmes de chambres et autres personnes aussi inutiles qu'elles. Ce fut avec plusieurs idées en tête qu'il sauta de son lit sur lequel il s'était installer quelque minutes plus tard, enfila toutes ses bagues, c'est à dire celle des Cristallo et celle qu'il s'était vu remettre depuis la mort de son père, et quitta sa chambre, après avoir bien vérifié qu'il avait mit sa boite arme dans la poche intérieur de sa veste. Il prit même soin de fermer sa porte à clé, après tout, il détestait quand quelqu'un entrait dans sa chambre sans autorisation, encore une fois, mise à part Takiko. Il faut que je vous avoue aussi qu'il considérait cette dernière non seulement comme son unique et légitime boss, mais également comme une grande sœur, bien que jamais il ne l'avouerait. Les autres gardiens, il s'en fichait éperdument, il n'y avait vraiment que Takiko qui pouvait le contrôlé et le raisonner. Ca, s'était le rôle d'un boss mais aussi d'une sœur, comprenez donc pourquoi il la considérait ainsi. Il fallait aussi dire qu'il la connaissait depuis pas mal de temps à présent, il avait grandit depuis son arrivée ici. Certes pas énormément grandit, mais il avait un peu grandit tout de même. Bon, grandit... Seulement physiquement car la, mentalement, il était toujours aussi gamin. Hora ! Le voila maintenant dispersé de la farine un peu partout dans le manoir. Il n'y avait vraiment que lui pour faire ça. Après une folle course poursuite avec une des femmes de chambres, très mécontente -la moins naïve, pas facile de lui échapper quand elle vous poursuit- il se retrouva hors du bâtiment, dans un des nombreux jardins, un peu trop fleuri à son gout, qui encerclait ce dernier. Répriment un soupire, il reprenait peu à peu son souffle. Elle était vraiment trop pot-de-colle celle la ! Le jeune blondinet se redressa ensuite, avant de contourner le bâtiment. A cette heure-ci, cette femme devait-être devant la porte d'entrée, à croupis, occupée de nettoyer le sol. Du coup, s'il ouvrait la porte, elle se retrouverait le nez dans son sceau d'eau ! Un vrai petit diable ce Scarico.

Il continua donc son exploration, longeant le long mur de brique blanches, avant de finalement, se retrouver dans les jardins se trouvant à l'avant de ce bâtiment. Toujours autant de fleur et d'arbre et ce paysage lui donnait toujours si peu d'idées pour faire l'enquiquineur. Maintes fois, il avait voulu déraciner ces pauvres fleurs, mais en aucun cas il ne voulait se retrouver avec les foudres de son boss sur le dos, bien que ce soit lui le gardien de la foudre, elle pouvait être très effrayante quand elle était énervée. Mais enfin, aller Takiko ! Ce n'était que des fleurs après tout ! Moche en plus ! Non vraiment, Scarico ne la comprenait pas. Quoi qu'il en soit, il s'approcha de la porte d'entrée, avant de se stopper net. Il sentait la présence de quelqu'un dans les environs. Il détailla chaque parcelle d'herbe du regard, avant de tomber sur un parfait inconnu, pas spécialement discret, adosser contre un de ces millions d'arbres. Le blondinet le fixa un moment d'un regard mauvais, avant qu'un petit sourire n'apparaisse sur son visage, un sourire des plus calmes et niais. Il s'approcha alors de cette personnes en courant, puis s'arrêta face à elle en gardant son unique sourire bienveillant... Ou presque. Qu'avait cette fripouille derrière la tête? Est-ce-que le nouveau allait faire office de victime, ou allait-il l'amadouer afin qu'il l'aide à faire les quatre-cents coups dans le quartier Général?

"Hellow ! Je peux vous être d'une quelconque aide?", demanda-t-il d'une voix enjouée, toujours avec ce magnifique sourire sur son petit visage d'ange.

HIIIIIIIIIRK ! Cet homme était une bête sauvage descendant tout droit de l'homosapien ma parole ! Il faisait vraiment peur à voir. Non mais attendez la ! A peine le jeune garçon s'était approcher de lui et avait engagé la conversation que l'homme s'était perché à l'arbre, avec la plus grande souplesse, et cela en un seul bon, devant les yeux ébahis de son interlocuteur qui ne disait plus rien. Pourquoi diable s'est-il perché la haut en voyant un gosse ayant au moins cinq têtes en moins que lui?! Soit il avait un petit problème pour parler aux gens, soit il était complètement barjo et Scarico pointait plutôt pour la deuxième proposition mais n'en dit mot. En effet, il resta un moment silencieux. Un long moment. Le silence, on ne lui connaissait que très rarement: Quand il avait peur et quand il était choqué. Il n'avait nullement peur pour le moment, mais le choc était bien présent. Tant de questions tournaient dans sa petite tête, encore et toujours, lui donnant limite le tournis. Un mal de crane le prit et il décida de ne plus prêter attention à ses pensées étranges. Après tout, l'homme avait d'étranges réactions pas spécialement humaines, mais ca pouvait avoir un bon d'avoir un petit toutou à ses côtés non? Haa non ! Ne me dites pas que... Hé bien si, cette idée avait bel et bien traversé son petit cerveau et ne mit pas moins de cinq minutes pour le faire sourire d'un sourire sadique et peste. Notre fripouille n'avait pas fini de s'amuser ! Il le regarda donc encore quelque minutes, avant de sifflé d'admiration, en posant sa main perpendiculaire à son front histoire de ne pas se faire aveuglé par le soleil, après tout, il s'était tout de même perché haut et Scarico devait bien lever la tête pour le voir correctement, ce qui était en réalité une position très inconfortable qui lui donnait mal à la nuque à force. Il soupira ensuite tendis que l'homosapien prenait la parole. Enfin, son vocabulaire semblait s'arrêter à deux mots... Savait-il au moins comprendre ? Apparemment oui, en vue de sa "réponse". Lui perdu. C'est ainsi qu'il s'était exprimé, parlant de lui à l'aide d'un pronom, bref pas la meilleure façon pour dialoguer. Mais le blondinet ne se laissait pas abattre pour autant, il n'allait pas baisser les bras. Bref, lui perdu, que faire alors pour aider un homme perdu qui, en plus de ca, ne savait pas aligner deux phrases correctes? Scarico le détailla de ses grands yeux bleus, avant de finalement éclater d'un rire mi amusé, mi moqueur. Qu'avait-il en tête ce môme?

"Ha-ha... Toi perdu ici être bizarre. Bon aller, vient entre, les femmes de chambres vont s'occuper de toi", lui répondit-il avec un légé ton amusé.

Oui, cette situation amusait notre ami, mais alors la vraiment beaucoup ! Le blondinet avait bien fait exprès de parler la langue des homosapiens, après tout, il fallait bien que ce dernier le comprenne. Enfin, il se foutait énormément de sa tronche, mais le comprendrait-il? C'est en faisant ce genre de pièges qu'il parvenait à percer la personnalité de son hôte pour ainsi mieux le contrôler. Oui, Scarico était un sale petit manipulateur qui n'avait aucune éducation et il s'en fichait royalement. Il ne semblait pas vraiment vouloir bouger mais ils n'allaient tout de même pas rester dehors toute la journée non plus. Surtout que la, le plus jeune commençait à avoir faim. D'ailleurs, quel âge avait-il ce gars? Et comment se nommait-il? Quoi qu'il en soit, Scarico était presque certain qu'il n'était pas la par hasard, et puis, au pire, il pourrait très bien le rallier à sa cause et le faire entré chez les Cristallo. Il se retourna et fit quelques pas en direction de l'entrée du bâtiment. Mais il n'entendait pas des bruits de pas le suivre. Nooon ! Ne me dites pas qu'il était vraiment têtu et borné et qu'il était resté perché sur son arbre tout de même. Il se retourna et remarqua que c'était en effet le cas. Il soupira et retourna près de lui.

"Au fait, j'ai oublier de te dire, mais si ca peut rafraichir ta mémoire en ce qui concerne l'endroit ou tu te trouve, je m'appelle Scarico, et tu es ici au QG de la famille Cristallo. Je doute que tu ai quelque chose à faire ici, mais je suppose que tu n'es pas la pour rien je me trompe?"

Héé oui ! Il pouvait aussi faire preuve d'un tant soit peu d'intelligence... Non de jugeotte plutôt. Parce qu'intelligent, il l'était mais il était également assez naïf, amusant non? Bref, il le fixait donc de ses yeux bleu. Heureusement que personne n'était au manoir en ce moment, sinon, il aurait été sur et certain qu'il se serait fait réprimander pour avoir dévoiler à un inconnu qu'il était dans le quartier général d'une famille de mafieuse très proche d'une autre. Bon, ca va hein, il n'avait encore rien dévoiler sur les gardiens et tout, après tout, tout le monde ne devait pas savoir que les boss des familles mafieuses avaient toutes au moins 7 gardiens assez puissant. Bah oui, dites le donc à la mère de ce Tsunayoshi par exemple et elle ne comprendrait pas ! Elle ne comprenait même pas dans quelle galère se mettait son fils parfois. Vive l'instinct maternelle. Hum... Scarico ne connaissait pas ça, mais ne s'en plaignait pas plus que ça, il avait l'amour de Takiko, ca lui suffisait amplement, mais comme toujours, jamais il ne le dirait. Il restait donc la, devant cet arbre sur lequel il avait poser son pied gauche, appuyant une de ses mains contre son genoux, sans un mot, mais gardant son sourire qu'il voulait niais sur son visage.

Cet homme était une vraie bête sauvage que Scarico voulait absolument s'amuser à apprivoiser. Mais comment s'y prendre, alors que la bête refusait catégoriquement de descendre de son perchoir? Franchement, de sa petite taille, Scarico ne voyait qu'un seul moyen : La manière brute. Il avait d'abord tenter de l'amadouer avec un peu de nourriture, en lui disant qu'il y avait beaucoup à manger dans le manoir, mais que pour cela, il devait descendre de son arbre. Ho mon dieu, jamais il n'aurait imaginé que ce petit tour fonctionnerait... D'ailleurs, c'était vraiment très étrange. En effet, l'homme préhistorique descendit de son arbre et attéri avec souplesse sur le sol, se réceptionnant avec ses mains et ses pieds. Le jeune blondinet le toisa un moment d'un regard malicieux, avant de sourire calmement. L'homme le regardait également, enfin non, la il le dévisageait plutôt et ca ne lui plaisait pas trop ! Lui aussi voulait se retrouver à manger un insecte peut-être?! Non mais hé, pour qu'il se prenait cet espèce d'homme de Cro-magnon?! Scarico perdait vraiment patience, il fallait absolument que ce gars arrête de le regarder avec tant d'insistance... L'homme baissa soudainement son regard vers les pieds du garçon, et finalement, il bondit dans sa direction. Scarico sursauta, mais parvint à se calmer en voyant qu'il n'avait voulu que manger une chenille. Ha tien, ca lui rappelait ce matin ! Il en rigolait encore ! Ho sérieusement, la tête de cette femme lorsqu'elle l'avait mangé était à mourir de rire, et cet homme en mangeait une sans que cela ne lui pose un réel problème. C'était vraiment un homme descendant tout droit du singe, n'ayant pas encore atteint le summum de son évolution. L'homme le regarda finalement et ouvrit la bouche pour prononcer trois mots... "Ou nourriture être?". Il savait vraiment pas parlé, était-il au moins capable de marcher correctement? D'ailleurs, d'ou venait-il? Bah, de toute façon, ce n'était pas ca qui allait l'ennuyer, au contraire, il avait enfin trouver un peu de compagnie, enfin, il aurait un animal de compagnie, en tout cas jusqu'à ce que Takiko ne rentre... Le jeune blondinet lui souria et s'approcha de lui en le fixant de ses grands yeux d'une magnifique couleur bleu claire.

"A l'intérieur du bâtiment. Suis moi, il y a plein de bonne choses à manger, et d'autres choses amusante à faire à l'intérieur", lui dit-il en désignant le bâtiment du doigt.

Il se redressa ensuite, car il s'était abaisser pour être à la hauteur de l'homme, pour une fois que c'était lui qui devait s'abaisser, et finalement, il se dirigea vers l'entrée du bâtiment et y entra, suivit de près par son adorable animal de compagnie. Il traversa tout le long couloir, sous les regards ébahis de servantes, femmes de chambres, cuisinier, ... et finalement, il arriva dans la cuisine et ouvrit d'un coup violent le grand frigo blanc immaculée qui venait apparemment d'être nettoyer... Heu non, toute la cuisine venait de passer à la serpillère. Bah, ca va, dans cinq seconde, on ne verra plus la propreté de cette pièce. Et rien qu'à cette idée, le sourire de Scarico revint sur ses lèvres.

"Voila, sers toi !"

Le jeune garçon restait près du frigo, le laissant y avoir accès comme il le voulait afin de remplir sa panse, sans se douter des pensées qui traversaient en cet instant les domestiques de la maison. Ces pensées du genre "Qu'est ce que ce gamin nous a encore ramener?" ou "Quels soucis allons nous avoir à nouveau cette fois ci?" ou encore "Pourquoi c'est toujours sur nous que ca tombe?", Scarico s'en fichait royalement. Pire, il aimait que les gens pensent de lui de cette façon. Il était un sale gosse, et il l'assumait totalement. Il savait également que l'incident de ce matin, vous savez, celui avec la chenille, lui vaudrait de grosses engueulades de la part de son boss si elle venait à l'apprendre. Scarico ne redoutait pas les moments de colère de Takiko, il n'aimait juste pas qu'elle le gronde car après cela, il se sentait coupable et finissait par l'éviter les jours qui suivent. Décidément, il n'y avait vraiment que Takiko qui avait une quelconque autorité sur lui et parvenait à le calmer. Quelqu'un toqua à la porte de la cuisine, mettant fin à ses pensées. Le jeune garçon ne disait rien, et se contentait de regarder l'homme manger à ses pieds. Une femme rentra dans la salle, sans doute pour terminer la vaisselle. Tien, mais n'était-ce pas la femme de ce matin, qui avait manger la jolie chenille. Scarico souria en la voyant fuir son regard.

"Alors, votre déjeuné était à votre gout mademoiselle?", demanda-t-il sur un ton amusé et sadique.

Il savait pertinemment que cette femme ne le supportait pas, et c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle était bien vite devenue son souffre douleur préféré. D'ailleurs, pourquoi était-ce une femme de chambre qui venait faire la vaisselle? Sans doute parce que les domestiques ne voulaient pas entré dans cette pièce tant que le démon y était et que seul elle avait un tant soit peu de courage pour l'affronter... Ou alors n'avait-elle pas eut le choix. Quoi qu'il en soit, notre jeune ami attrapa un œuf et s'approcha de la jeune femme qui s'était mise à faire couler l'eau, ayant ignorer complètement la questions de son tortionnaire. Ce dernier s'approchait dangereusement d'elle par l'arrière et finalement, il lui écrasa violemment l'œuf sur le crane, en lui affirmant pour sa défense qu'il n'aimait pas qu'on le nie ainsi. La jeune femme le regarda, se baissa en s'excusant, coupa l'eau et s'empressa de quitter la pièce. Ainsi, Scarico savait que personne ne viendrait plus le déranger dans cette pièce et qu'il pourrait faire toute les bêtises qu'il voulait. Bon, déjà, l'autre avait foutu de la nourriture partout. Cool, comme il l'avait espéré, le nettoyage avait servit à rien. Il gardait son sourire aux lèvres, sans un mot de plus.

(Désoulée du temps de réponse, et désoulée aussi, c'est court ==').