Retrouvailles [Only Gardiens TYL de Takiko] OFFICAL POST !

Pendant que Takiko accueillait son premier gardien, un autre de ceux-ci se préparait a faire une entrée… Fracassante… Tombant du ciel, Valent allait faire une entrée bien plus marquante que les autres gardiens, c’était sûr, et non voulu.
Il tira sur la corde, une nouvelle fois et enfin le sac accepta de libérer le parachute, se déployant quelques secondes trop tard pour éviter a Valent l’impact, le gardien du soleil traversa l’une des vitres du salon ou le parrain les attendait, s’écrasant dans un bruit de verre et de tissu se froissant, le seul son humain que laissa échapper le casse cou fut : « Et meeeeeeeeeeeer-credi ! »

Un petit peu plus tôt, un petit peu plus haut.

Le bruit des moteur de l’avion résonnait aux oreilles de Valent, celui-ci avait les yeux fermés, il était conviés a une réunion par la famille Cristallo, en étant un membre important il n’avait pas eu le choix que de se rendre au plus vite auprès du parrain de la famille. Enfin au plus vite… Il était déjà en retard, très en retard. Par chance il avait aussi beaucoup d’amis et l’un deux disposé d’un avion, du genre de ceux a partir du quel on peut sauter en parachute.
D’après les calcul de Valent, bientôt on lui dirais qu’il est arrivé a destination, et il sauterait. Ce serait le pied total, il le savait déjà, il aimait ça, la sensation du vent faisant résistance essayant de l’empêcher de tomber, s’engouffrant dans chaque recoin de son corps, bloquant même momentanément sa respiration.

« Yo ! Man, on y est. »

Valent se leva, dans son dos se trouvé un sac dont la forme évoquait bizarrement la tête d’un panda. Il ne portait pas de casque, pas de vêtement particulier, juste une paire de lunette et une sucette dans la bouche.

« Euh, tu prends pas un parachute ?
-A ton avis, je porte un sac panda parce que c’est top tendance ? Le parachute est dedans…
-Euh… Dans le petit panda là ? Mais t’as piqué le parachute ou toi ? Dans une maternelle ?
-Qu’Est-ce qu’un parachute foutrait dans une maternelle ?
-Mouais…
-Bon, a plus mec. »

Valent réajusta les lunettes sur son nez, histoire que celle-ci ne se détache pas durant le saut, puis il réajusta la sucette dans sa bouche.

« Tu va pas sauter avec la sucette quand même ?
-Si si, pour mon énergie, c’est vital ! »

Avant même que le pilote n’ait eu a nouveau le temps de répondre, Valent s’élança. Immédiatement l’adrénaline se diffusa dans son corps, son rythme cardiaque s’accéléra, la pompe organique battant a tout rompre, presque a en exploser, mais Valent lui prenait son pieds, vraiment. Il se sentait plus vivant qu’il ne l’était en général, une sensation tel qu’il aurait pu faire ce saut toute sa vie. Cependant il n’avait pas le droit a de tel sottise, il avait une dette à rembourser et compté bien le faire un jour ou l’autre.
La suite vous la connaissait déjà, mais expliquons pourquoi a la suite de ce saut Valent a-t-il traversé une fenêtre du salon ou Takiko attendait ses gardiens, notons que ceci était bien sûr totalement fortuit, il n’avait en aucun cas espéré que cela se produirait ainsi, c’était même plutôt le contraire, il pensait se présenter en smoking devant la jeune femme après être entré par la grande porte, sans doute accompagnait d’un serviteur lui montrant le chemin.
Malheureusement Valent avait très mal calculé son saut et plutôt que d’atterrir dans le jardin il se dirigeait a tout allure vers la maison. Le parachute aurait du n un sens l’aider a manipuler sa trajectoire et c’était d’ailleurs ce qu’il allait faire quand il tira sur la corde la première et que…

*Zwiiiiiiiiip*

L’effet tant attendu ne se produit pas, alors que le parachute devait se déplier rien ne se passa.

« Comment ça Zwiip ! Y a pas de zwip qui tienne je veux un zwapf moi, t'entends ? un zwapf ! »

Valent tira encore une fois, puis une autre et une autre et une autre… Pendant ce temps là l’une des fenêtres de la maison se rapprochait dangereusement. Valent tira une nouvelle fois et, ô bonheur, le parachute se déploya. Trop tard.

*Zwapf... Crlingcrling.*

Dans le présent de dix ans dans le futur.

Valent se relevait, couvert de débris de verre et avec sur les épaules le triste reste de son parachute, déchiré a la collision avec le verre brisé.

« Comme quoi, c’est très important, faut toujours ! Vérifier son matos avant de sauter… »

Le gardien du soleil afficha un petit sourire désolé.

« Veuillez m’excuser parrain, ou marraine je sais toujours pas ce que je dis dire… Donc excusez moi, pour le retard et aussi je le crains, pour la fenêtre… »

Valent se montra subitement très respectueux lui qui en général se foutait de tout et ce hier, comme aujourd’hui.

[HS: J'étais morte de rire tout au long de la lecture... XDD]




...applaudit. Elle jeta encore un coup d'œil à Fe'i, qui semblait observé -consterné- son camarade, puis se tourna vers Valent qui semblait tout d'un coup extrêmement respectueux, contrairement à son habitude. Elle finit par éclater de rire, puis sauta de sa chaise pour aller embrasser (amicalement) Fe'i, et s'approcha ensuite de Valent en évitant les malheureux débris qui s'étalaient sur le sol. Après cela, elle constata les dégâts en souriant.

Après son arrivée fracassante, surtout pour cette pauvre fenêtre et sa salutation sérieuse et respectueuse au parrains, Valent se détendit à nouveau. En effet, même si pour les salutations, et éviter de se faire gronder pour la fenêtre, surtout, il avait sû se montrer un poil trop pompeux dans ses manières et son ton, le Valent au naturel lui n’était rien de tout cela.

« Ouf, pendant un instant j’ai cru Que vous me demanderiez de payer, et comme je roule pas sûr l’or… »

Valent fit mine de s’éponger le front d’un geste théâtral juste assez long pour qu’intervienne une autre personne, une gardienne des Cristallo apparemment et puisqu’il les connaissait plus ou moins tous sauf le gardien du nuage, enfin la gardienne, Valent en déduisit que la jeune femme, ravissante, se tenant a la place de la défunte fenêtre devait être ce gardien encore inconnu.
Et a peine celle-ci était elle arrivée qu’elle trouvait déjà a redire sur le comportement de Valent. Qui du coup grommela légèrement dans sa barbe.

« Hé bah, si elle me déteste déjà pour ça… Qu’est-ce que ce sera quand on se connaîtra réellement ? »

Oui, Valent étant d’un naturel gaffeur il avait bien compris que la gardienne du nuage ne le porterait jamais vraiment dans son cœur. Cependant le jeune homme s’en moquait légèrement, haussant les épaules et prenant la parole a voix haute il fit remarquer que :

« De toute façon, personne n’est a l’heure et le seule assez lèche cul pour arriver a l’heure, voir même en avance ce serait Fe’i… Et il est pas… »

Alors qu’il parlait Valent jetait un regard a la ronde, il arrêta d’ailleurs sa phrase au moment ou ses yeux se posèrent sur un Fe’i apparemment mal réveillé une tasse de café en main. Même si il ne s’était pas beaucoup vu ces dernières années Valent avait toujours énormément apprécié Fe’i, si bien que sa réaction, excessive comme d’habitude, ne se fit pas attendre. Le jeune homme sauta plus ou moins vers Fe’i pour le prendre dans ses bras et le décoller du sol en l’agitant dans tout les sens, la malheureuse tasse de café se déversant a droite et a gauche.

« Rho Fe’i j’suis trop content de te revoir, ça fait si longtemps ! T’es encore plus mignon que la dernière fois que je t’ai vu, t’en ferais presque tourné la tête au jeune homme sensible que je suis ! »

Précisons désormais que Valent n’était pas plus attiré par les hommes que par les femmes, mais c’était une façon de taquiner le gardien de la brume.

Et voilà que le pauvre Valent se faisait engueulé, lui qui n’avait fait rien d’autres que de se laisser aller a la joie et a l’allégresse, un peu trop certes, mais Fe’i le premier concerné n’avait rien dit lui. Certes il avait quelque peu tiqué quand Valent avait dit qu’il était mignon, mais après tout les gardien Cristallo ne le connaissait il pas depuis le temps ? Après dix ans comment voulaient ils qu’un tel personnage ait évolué ? Bon, la gardienne du nuage était excusable, ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, du coup peut être aurait elle du se retenir de tout commentaire. Pour Sven par contre, il savait que Valent était le soleil et tout comme le soleil il avait sa façon de briller. Ok, par ses inepties n’était pas la meilleur des solutions, mais c’était une façon comme une autre de rester marqué dans les esprits.
Valent laissa s’échapper un claquements de langue laissant présager que son humeur venait de passer de bonne a potentiellement mauvaise, puis il prit sa propre défense, tout d’abord envers Sven qui depuis qu’il était là n’avait fait que se montrer insupportable, du moins aux yeux de Valent.

« Alors déjà, quand on est poli avant de s’en prendre a quelqu’un on dit bonjour, car tu as certes baisé la main de notre parrain, mais de notre côté, nous les gardiens devons sentir quelque peu le pâté non ? Ensuite, pour la main de Fe’i bien sûr que je m’en excuse, mais si il veut je peux le soigner en deux temps trois mouvement, faut juste qu’il accepte de se faire piquer, et je te ferais remarquer qu’il n’a ni sollicité ton aide, ni ouvert la bouche pour faire une remarque désobligeante sur mon comportement… Lui ! Pourtant le seul a légitimement en avoir le droit. Pour la fenêtre, oui je me suis excusé, c’est bon t’es content ? Et c’est pas non plus ton problème plus le mien et celui de Takiko, ou plutôt de son comptable… Enfin, non, je vais continuer a briller par mes inepties, moi au moins j’ai encore le courage de vivre comme je le souhaite, plutôt que de m’enfermer dans la normalité que l’on veut me voir adopter. »

Le regard de Valent avait durant sa tirade un quelque chose de mauvais, singulièrement mauvais, comme celui de quelqu’un a deux doigts d’étriper l’être qu’il regarde, un regard en totale opposition avec ce que l’on avait déjà pu voir de lui. Il faut dire que même s’il connaissait légèrement Sven depuis le temps, il y avait des choses qu’il n’appréciait pas et en l’occurrence qu’on porte un jugement sur lui, surtout un tel jugement lui était insupportable, il ne le prenait bien que de la part de Takiko, a qui il devait beaucoup… Et de Fe’i aussi, parce que vu comment il se comportait envers celui-ci, un jugement un peu acide de sa part était naturel.
Se rappelant soudain que Sven n’était pas le seul a avoir eu un tel comportement envers lui Valent se tourna vers Ophélie présent assise a la table. Il alla s’installer a sa place et prit la parole encore une fois après un claquement de langue. Cette fois ci cependant son ton était plus calme et plus posé et son visage moins hargneux que précédemment.

« Je crois que nous n’avons pas été présenté, je suis Valent Steelknees le gardien du soleil de la famille Cristallo. Sachez que je suis d’accord pour dire que Fe’i n’est pas mignon, avouons le ce qualificatif sied mieux aux enfants qu’aux hommes en pleine force de l’âge. Disons donc que Fe’i est plutôt assimilable a un apollon, il est donc beau, voir même magnifique. Si cette façon de voir les choses vous dérange, peu m’importe c’est la mienne pas la votre, pas besoin de vous efforcer à la changer. Ensuite, on ne demande pas son âge a un jeune homme sachez le, mais j’ai pas loin des trente ans. Enfin je ne vois pas ou est le problème ? La vie est déjà assez dure et a chier comme ça, si en plus je dois la traverser en étant constamment sérieux, je risque de vite avoir des pensées suicidaire. Et franchement, vivre en étant heureux, même si c’est parfois de façon un peu idiote, m’est bien plus supportable. Enfin, puisque je suppose que le ‘pas comme d’autres’ de votre tirade m’était destiné, je vous répondrez, qu’avoir la classe m’importe peu, du moment ou je suis en accord avec moi-même. Enfin, avec le temps vous apprendrez a m’apprécier ne vous en faite pas… Ou au contraire me détesterez encore d’avantage, c’est une autre solution… faites comme ça vous chante. »

Le sourire de Valent avait repris sa place sur son visage joyeux et rieur. Devant les nombreux cas asociaux que semblait être les gardiens de Takiko, lui était l’exact inverse et cela lui importait peu. Voir même pas du tout.

« Encore une fois Fe’i excuse moi pour le café, j’irais t’en chercher un autre si tu le souhaite, et pour la brûlure sur la main, même si elle ne doit pas être importe, je peux accélérer ta guérison s’il le faut… »

Et oui, Valent n'était pas qu'un irréductible idiot, il savait aussi par moment, prendre ses responsabilités.

HJ : Yeah je sais, c'est court. :3
~

Que d’évènement suite a cette courte dispute entre les gardiens. Tout d’abord l’arrivée d’un nouveau trublions, et loin d’être l’un des moindre, le gardien de la tempête, Alceo. S’étaient ils déjà rencontré ? Valent avait un doute, même si cette façon de se comporter envers Fe’i lui était bizarrement familière. Peut être parce que lui aussi avait tendance a maltraiter le pauvre Fe’i, par total maladresse cependant.
Le petit blondinet avait un quelque chose de… D’indéfinissable, cela donnait a Valent l’envie de le frapper et pourtant le gardien de a lumière était contre la maltraitance envers plus jeune que lui, ceux-ci en meilleurs formes et bien souvent protéger par il ne savait trop quel loi.
Bref a part ça il y avait aussi la demande de Takiko, celle qui consistait a venir soigner la main de Fe’i, une main sois disant importante pour l’homme. 

« Mais c’est dégueulasse ! Y a des choses qu’on est pas censé savoir sur les autres marraine ! Honnêtement, je me contrefiche de savoir ce que Fe’i fait avec sa main j’ai pas envie d’y penser ni rien… Alors évitez a l’avenir d’y faire référence par pitié. »

Sortant un dard de sa poche, Valent se dirigea vers le beau borgne. Il saisit le bras de celui-ci avec un air de dégoût non simulé et le tendit, tenu par deux doigts, devant lui. Il n’y aurait aucune difficulté dans la guérison de la main de l’illusionniste, Valent planterait le dard dans le dos de la main de l’apollon, puis il utiliserait sa flamme du soleil qui travaillerait seule.

« Fe’i-sama, veuillez ne pas m’en vouloir si ça pique un peu… »

Valent planta le dard dans la main de son compagnon et immédiatement l’effet commença a se voir et peut être même a se sentir pour Fe’i, même si sur une blessure aussi superficielle, les sensation ne devait pas être bien grande.
Le gardien du soleil tira deux autres dard de sa poche et les coinçant entre ses doigts vint en poser la pointe sur le front de Alceo.

« Puis je te demander de laisser Fe’i tranquille ? Puisque la réunion semble réellement débuter peut être serait il temps de cesser toute chamaillerie… Et d’écouter calmement ce que Takiko-sama à a nous dire. »

Valent était souriant, calme… Impressionnant peut être ? Beau certainement…

[Voilà de la boue, c’est juste pour relancer un peu peut être… La dernière phrase est crédible hein ?]

Le sourire aux lèvres, menton déposé sur la chevelure rousse de l'illusionniste, Alce regarda Valent s'approcher, lourd du fardeau qu'on lui imposait. Lorsque le gardien du soleil entama la guérison de la main amoché de son ami, le grand blond décala son crane au niveau de celui de Fefe, histoire de ne rien manquer de la prestation du soigneur. Son bras était certes toujours enroulé autour de la fine gorge du rouquin, mais il ne le serrait plus autant qu'aux premières minutes, non la vérité c'est qu'à cet instant, le gardien de la brume servait d'accoudoir à la blondasse.

« Puis je te demander de laisser Fe’i tranquille ? Puisque la réunion semble réellement débuter peut être serait il temps de cesser toute chamaillerie… Et d’écouter calmement ce que Takiko-sama à a nous dire. »

Les yeux tournés vers le dard que Valent lui pointait au front - en sommes oui, il louchait - il semblait infiniment ... blasé. Si l'acte menaçant de son camarade n'avait rien de très ennuyeux à ses yeux, les paroles de ce dernier semblait être un des plus gros amas d'inepties qu'il eut pu entendre ces huit derniers jours. Son regard de planta alors dans celui de Val, changeant son apathie pour une moue attristée. Si la scène avait eu lieu dix ans auparavant, pour sûr Alceo n'aurait pas réagi aussi calmement. Non, il se serrait ... marrer. D:

- Chamailleries ? Il n'y en a aucune voyons ! Alors sois gentil Valou, range cette aiguille, c'est très impoli de vouloir mettre de la tension dans une réunion de famille, SURTOUT par rapport à Taki. =(

Valou ? Décidément cette réponse mielleuse semblait déborder de ... cette chose étrange qu'utilise les bons politiciens pour calmer les foules, ou les gens de la crèche pour qu'un enfant cesse de pleurer. Appelons ça de la drogue sonore fourrée au sucre. Puis, inclinant légèrement là tête de façon à ce que ses lèvres se positionnent devant l'oreille de Fe'i, il utilisa l'une de ses main en porte de voix et chuchota sans aucune discrétion, quelques mots à l'égard de Valent.

- Tu devrais faire gaffe à tes fesses mon vieux, j'ai l'impression que ce gars a des tendances tendancieuses ...

C'est ce moment-là que choisi la gardienne des nuages pour entamer son discours à Takiko. S'il était une personne que blondie n'aimait pas qu'on agresse, c'était ... non pas Fe'i, lui on pouvait l'agresser mais personne n'avait le droit de le faire aussi fort que lui. Donc, oui c'était bel et bien Takiko. Alors forcement, il était très aware dès que quelqu'un venait lui parler sur un ton un peu trop sucré ou acide. Relâchant sa prise autour de la gorge de son compagnon, son bras se redressa afin que sa main puisse se déposer sur la tête. Bravo Fefe, tu gagne 25 points de liberté !

- Voyons Ophelia, bien évidemment que tu n'as besoin d'aucun d'entre nous. Moi non-plus je n'ai besoin d'aucun d'entre vous pour broyer des gens avec mes mains ! 8D Et Valou, il n'a pas eu besoin de toi pour soigner Fefe. Aucun de nous n'a besoin de qui que ce soit lorsqu'il s'agit de nos domaines de prédilection, seulement aux vus de la situation actuelle, je pense qu'aucun d'entre nous ne peut se permettre de se limiter à son propre domaine, et de ne compter que sur ses propres compétences ...

WTF WTF !? Depuis quand t'es devenu un presque bon orateur !? D8 ... Soit, le sourire d'Alceo en disait long sur sa prestation. Il était sincère, et pensait réellement que s'allier aux autres gardiens était une bonne chose. D'ailleurs, jusqu'à ce que la donzelle ouvre la bouche, pas une seule fois l'idée qu'une alliance est pu être un handicape n'était venue toquer à la porte de son esprit. Mais c'était toujours freakin' bizarre, de le voir faire preuve de tact et de politesse face au reste de la famille Cristallo.

- Pas vrai Fefe ?

HJ : Tiens t'es contente ? Il est parti le vilain méchant accent ! D8

Que d’évènement, entre Alceo se montrant tout d’un coup bien plus mature qu’il ne le paraissait, relâchant son étreinte autour de Fe’i et même se fendant d’un discours en réponse a Ophelia. Fe’i qui lui-même prit la parole pour faire une phrase dans laquelle on pouvait compter plus de deux mots et derrière laquelle sous-tendait une véritable volonté de calmer le jeu. Et enfin Ophelia qui ne changea pas de façon d’être continué a dénigrer a sa façon les autres gardiens Cristallo.
De plus la jeune femme ne semblait pas bien consciente de ce qu’il se passait actuellement. Valent avait passé ces derniers mois, loin des Cristallo, mais pas loin de la mafia, il savait très bien ce qu’il se tramait dans l’ombre. Les complots a demi dissimulé. Byakuran, les Millefiore, il en avait déjà entendu parlé et Takiko les avaient forcément appelés a ce sujet… Surtout depuis que ceux-ci s’en était ouvertement prit aux Vongola, une famille alliée importante attaquée, les Cristallo répondrait. Si Ophelia sous estimait cette menace alors… Elle était sans aucun doute folle.

*Ou alors elle vivait sur une autre planète avant, ça expliquerait bien des chose j’en suis certain…*

-Vous ne facilitez guère la bonne entente demoiselle… Votre façon de parler bien que élégante, est désagréable et blessante.

Valent rangea ses dards, il avait soigné Fe’i et suffisamment menacé le gamin, ses armes avaient fait leurs boulot, pour le moment. Tant que la situation ne s’envenimer pas plus et qu’aucune risque entre gardiens n’éclatait, mais même si l’ambiance était tendue ce ne serait certainement pas le cas ce soir, tous avait trop de respect envers Takiko. Continuant son geste Valent sortit de sa poche un dard en métal blanc, en général enduit d’antipoison, celui-ci était quelque peu particulier, il arborait une petite bande rouge a l’une des extrêmité, simple moyen pour Valent de le différencier des autres. Car ce dard ne soignait pas d’un poison il permettait juste a Valent de se passer de sucre, les années passant celui-ci était devenu un de ses ennemis et cette drogue douce que le gardien du soleil consommait régulièrement était devenu son pire ennemi, il avait alors trouvé un produit de substitution dont il avait enduit son dard.
Posant le dard entre ses lèvres et commençant a le mâchouiller frénétiquement, Valent se dirigea vers l’une des chaises entourant la table et s’y installa, encore, puisqu’il l’avait quittée quelques instants plus tôt. Puis, sans retirer le pic de sa bouche il reprit la parole d’un ton toujours calme et posé en totale contradiction avec ses actions depuis le début de la réunion.

-Tout d’abord je pense parler au nom de tous ici, nous tuer par inadvertance ne serait pas tâche aisée, même pour vous qui semblez si sûre de vos moyens… Même si dans mon cas me tuer serez aussi facile pour une petite fille de dix ans armée seulement d’une peluche que pour un assassin aussi froid que vous, j’ai toujours refusé de frapper une femme… Même une reine de glace tel que vous. Mais là n’est pas la question. Ensuite je pense qu’Alceniño c’est mal exprimé… Bon dans un domaine est une formule un petit peu hasardeuse, nous avons nos domaines de prédilection cela ne veut en aucun cas dire que nous sommes des buses dans le reste. Comme vous l’avez dit, pour des gardiens ce serait un peu léger… De plus veillait a ne pas confondre notre façon de nous comporter dans notre vie de tout les jours et dans notre travail. Certains d’entre nous, moi par exemple, ont appris a porter un masque pour donner le change, vous transpirez a plein nez la personne froide et cruelle et ce n’est pas un masque, certainement plus une gangue protectrice. Enfin, rassurez vous j’éprouve le même plaisir que vous a l’idée de partager une mission avec vous, surtout si ça veut dire me retrouver avec vous sur le terrain…

S’arrêtant et faisant au passage passer son dard d’un côté a l’autre de sa bouche, Valent observa l’intéressée sans doute aurait elle envie de lui répondre une quelconque remarque cinglante, tout comme lui n’avait pu s’en empêcher… Le gardien du soleil jeta un regard a Takiko, pourvu que celle-ci prenne vite la parole…

Aller Scar'... Calme toi... Calme toi... Calme toi... AAAARGH ! Non impossible de se calmer ! C'était vraiment horrible ! Affreux, la fin du monde ! Lui, Scarico A.Z. Bowen, gardien de la foudre de la famille Cristallo... était... en retard... Et bien en retard. La réunions avait du commencée depuis au moins dix minutes. En comptant qu'il n'avait pas vraiment changé ces dix dernières années et qu'il prendrait sans doute une bonne demi-heure avant d'arriver la bas, cela signifierait qu'il serait... Très en retard. Lui qui était toujours ponctuel... Oui, bon, ca c'est quand on s'amuse à jouer aux jeux vidéos durant une grande partie de la nuit. Car oui, notre ami s'était épris depuis quelques années de ce que l'on appelle les jeux vidéos. Du coup, il était rester scotché sur sa télévision, une manette sans fil à la main, exterminant un monstre qui devait sans doute faire office de boss final. Et ce ne fut qu'après un nombre incalculable de tentatives vaines qu'il abandonna et décida enfin à aller se coucher... Est-ce bien utile de préciser qu'il était à ce moment la six heures du matin et que le soleil avait déjà commencé à percé les rideaux de sa vaste chambre? La fatigue commençait tout de même à l'emmener loin du monde de la réalité. Il avait plus facile à trouver le sommeil durant la journée, dans une pièce bien éclairée. Il détestait être seul dans le noir, cela n'avait pas changé en dix ans, toujours aussi trouillard la nuit celui la ! Le grand blond était donc parti dans le monde des rêves dans lequel il semblait vivre heureux avec sa famille... Une famille normale... Quoi, le mot normale vous choque? On ne peut pas dire qu'à présent, il fasse partie d'une famille tout ce qu'il y a de plus banal hein ! En effet, depuis ses 9 ans, il faisait partie d'une famille de mafieux, et y jouait un rôle assez important. En effet, il était le seul et l'unique gardien de la foudre et devait se donner corps et âme afin de protéger son boss et sa famille également. Inutile de vous dire qu'il détestait cette idée depuis son plus jeune âge. Pour lui, il n'y avait que sa propre vie d'importante, alors vous l'imaginer vraiment protéger les autres? Impensable, tout simplement impensable. Mais passons ce détail inutile vous le voulez?

Bref, après quelques heures, il se réveilla d'un sommeil bien trop court à son gout, émergent calmement, tel un petit enfant que l'on viendrait de mettre au lit. Sauf que dans cette demeure bien plus petite que celle dans laquelle il avait vécu autrefois, il se sentait bien seul. Il avait été élevé, entouré d'un nombre incalculable de personnes, cela faisait plus de dix ans que son quotidien avait changer du tout au tout, et pourtant, il ne s'y était toujours pas fait. Soupirant, il s'extirpa tant bien que mal de son lit et posa ses yeux endormi sur son réveil numérique qui annonçait 09:12. Ha, la réunion commençait à quelle heure déjà? Ho il n'en savait plus rien... Ses yeux s'écarquillèrent démesurément, tendis qu'il fut prit d'une panique passagère qu'il parvint aisément à calmer. Tant pis, il s'excuserait comme il le devait. Il n'y avait vraiment qu'avec Takiko-chan qu'il réagissait ainsi. Pour lui, être en retard n'était pas vraiment grave, il aurait même trouvé ça amusant de faire une entrée fracassante, mais le temps n'était pas à la rigolade et Scarico savait faire la différence entre les moments de blagues et les moments ou il ne fallait surtout pas blaguer. Aujourd'hui était un jour très important, le jour ou il allait enfin revoir Takiko-chan son boss, mais aussi les autres gardiens de la famille Cristallo. Selon ses souvenirs, il y en avait un turbulent qu'il trouvait assez amusant bien qu'un peu agaçant sur les bord. Un autre était plutôt étrange, jamais il n'avait réussi à discerner ce à quoi il pensait, mais il restait tout de même le bras droit de Takiko-chan, c'était pour cette unique raison que ce fut l'un des seuls que Scarico respecta dès la première fois qu'il l'aperçu. Les autres gardiens restaient flous pour lui... S'il s'en rappelait bien, il y en avait un qui ne cessait d'ennuyer celui dont je vous parlais il y a quelque minutes. Mais de la à vous dire les noms, c'est une autre paire de manche et c'est sans doute impossible. Le jeune garçon avait toujours été très nul pour retenir les noms, surtout depuis qu'il avait autant grandit. Les voyages dans le temps, c'était pas pour lui.

Bref, après s'être levé, il s'était approché de sa garde robe et y avait extirper un magnifique smooking noir qui aurait apparemment appartenu à son père qui lui même avait eu de son père qui l'avait eu de son père et je vous laisse imaginer la suite. Bref, ce smooking, malgré les années qu'il avait du passé apparemment, restait intact. C'était vraiment très étrange et parfois, Scarico en venait à se demander s'il n'était pas magique. Bah, il ne le portait pas souvent, il détestait ce genre de vêtements bien trop serrant pour lui. Il alla se glisser sous sa douche, se lava frénétiquement les cheveux puis le corps, avant de rincer le tout et de sortir afin de se sécher et d'enfiler ce costard... Trop grand pour lui. Bah, vous savez qu'avec l'âge, Scar n'avait pas énormément grandit. Il avait du prendre 10 ou 15 centimètre à tout casser. Bref, tant pis, pas le temps d'aller chez le couturier pour s'en refaire un autre. Entièrement nu, il se rendit dans sa chambre et s'habilla comme à son habitude d'un short noir, un chandail bleu pâle à rayure, le tout surhaussé d'une longue veste de couleur bleu foncé. Ses pieds étaient vêtus de longues chaussettes noir lui arrivant juste en dessous des genoux. Il enfila rapidement deux bagues pour être précise. La bague de la foudre des Cristallo, celle qu'il s'est vu acquérir lors de son arrivée dans la famille, et celle énigmatique de son défunt père. Ainsi prêt, il se regarda une dernière fois dans la glace, et entreprit de se démêler les cheveux d'abord calmement... Mais il ne garda pas son calme très longtemps car déjà, il s'arrachait la moitié des cheveux et finalement, il capitula, alors qu'il gardait encore de nombreux noeuds. Il ramena tout ses cheveux devant lui par dessus son épaule droite et descendit au rez-de-chaussé afin de boire un bon café, avant de se chaussé de longue bottes noir accompagnées de rubans bleu. Il se servit du café dans un petit gobelet en plastique, histoire de pouvoir le boire sur la route, et sorti avant d'entré dans une grande et surtout longue limousine blanche immaculée. Apparemment, elle venait d'être lavée. Son chauffeur le salua gentiment, salutations auxquelles il répondit directement sans un sourire, d'un ton qui se voulait calme, sans sentiment.

Le trajet durant plus longtemps que prévu. Pour cause? Embouteillage. Non mais je vous jure ! Pestant sur tout ce qui bouge intérieurement, le jeune adulte, qui avait fini son café depuis belle lurettes, mastiquait à présent nonchalamment un chewing-gum que son chauffeur lui avait gentiment proposer durant le voyage. Ce dernier tentait en vain d'engager la conversation afin de faire passer le temps, mais Scar ne le voyait pas de cet oeil la. Il passa le voyage à emmerder son chauffeur, shootant dans son siège, lui faisant des tresses et des couettes dans les cheveux, lui soufflant dans l'oreille, manquant de lui faire faire un accident. Scar finissait par se demander si son chauffeurs n'avait pas de drôle de tendances qu'il ne comprenait pas. Horripilé, il fut bien heureux de voir le QG se former devant ses yeux, majestueusement. Ne supportant pas d'avantage la compagnie qu'il avait eu durant ce trajet, Scar descendit de la voiture plus tôt que prévu, et fit les quelques mètres qui restaient à pied. Il arriva bien vite devant la porte menant au hall. Il poussa calmement ces dernières et traversa le grand hall jusqu'à un couloir, ignorant les domestiques qui venaient lui parler pour lui indiquer le chemin sans doute. Mais il n'en avait nullement besoin, il savait très bien ou il devait aller, ou avait lieu la réunion qui avait sans doute déjà commencé. Et il s'y rapprochait. Les bribes de voix d'une personne parvenait à ses oreilles. C'était celle de Takiko-chan qui avait déjà commencer à prendre la parole. Depuis combien de temps la discussion avait commencées? Et qu'avait-il rater? Il n'en avait aucune idée, mais il n'allait pas tarder à le savoir. Déjà, il fut arriver devant la grande porte qu'une jeune femme refermait. Cela devait être une des nombreuses domestique ayant apporter à manger ou à boire. S'il y avait des sucreries, Scarico était preneur ! Mais son nez ne le trompait pas. Tout ce qu'il y avait dans cette pièce, c'était de la boisson et il n'avait pas soif pour le moment. Bref, alors qu'un bref silence s'installait dans la pièce, le blondinet poussa la grande porte et traversa la pièce en accélérant le pas pour se retrouver près de Takiko avec un large sourire.

"Excuse moi de mon retard Boss ! J'ai manqué quelque chose?", demanda-t-il.

La poli-quoi? Ha politesse? Non mais avez-vous oublier que Scarico ne connaissait pas ce mot? Il n'allait tout de même pas s'agenouiller face à cette jeune femme afin de s'excuser comme il se doit du retard qui avait provoqué une légère perte de temps. Après tout, il connaissait Takiko depuis qu'il était âgé de 10 ans et il ne l'avait jamais vouvoyer, ce n'était pas dix ans après qu'il allait commencer. Il se retourna finalement vers ses congénère et les regarda à tour de rôle. Il reconnu le gardien du soleil et celui de la tempête... Bien sur, le bras droit de Takiko... Mais les autres étaient flou pour lui. L'un d'eux, une jeune femme, lui était alors la totalement inconnue. Le gardien du nuage sans doute? Takiko lui avait parlé de tout ses gardiens. C'était la première fois qu'il la voyait. Il fini par les saluer d'un geste de la main, avant d'aller s'assoir à la seule place qui était libre, la place du gardien de la foudre. Appuyant son dos contre le dossier, sa jambe droite posée sur sa gauche, il devait se retenir de poser ses pieds sur la table, oui il avait un minimum d'éducation tout de même, il n'allait pas faire honte à Takiko !